L’avis de l’éducateur Antonio Ruiz
La fugue, avec l’agressivité, me semble un des problèmes « canins » les plus ardus à résoudre. Néanmoins, des solutions existent, en voici un florilège. Bien sûr, certaines empêchent le chien de fuguer sans s’attaquer aux causes mêmes de la fugue, alors que d’autres remontent à la source du problème ; dans tous les cas, on élimine l’envie du chien de fuguer.

Il est également utile de préciser qu’un chien qui ne revient pas durant la promenade ou quand son maître ouvre la porte n’est pas un chien fugueur mais un animal n’ayant pas de rappel. C’est également un travail qui doit être fait mais qui n’a rien à voir avec notre sujet (voir ci-dessus). Un chien fugueur passe sous la clôture, au-dessus, parfois à travers ! Un chien qui fugue peut ouvrir les portes, endommager une fenêtre pour sortir « à tout prix ».

On a même vu un Berger allemand prendre délicatement la clé déjà dans le cadenas, la tourner avec sa gueule avant de pousser de la truffe le dit cadenas ouvert et de sortir de son enclos ! Incroyable mais vrai… Comme quoi un chien motivé peut se transformer en roi de l’évasion.

Qu’est-ce qui pousse un chien à fuguer ?

Un manque d’exercice, l’envie de rejoindre des copains ou une femelle en chaleur ou des humains, la faim, l’envie d’en découdre avec un congénère ne sont que quelques-unes des raisons qui incitent les chiens à se sauver. Lorsque l’ennui est la cause des escapades de votre chien, vous devez l’occuper, simple non ?

Des jouets (si possible faits pour cela) qui l’occuperont en distribuant de façon aléatoire de la nourriture, un autre animal ou quelquefois simplement un poste de radio ou de télévision allumé. L’honnêteté veut que l’on précise, avant que vous ne preniez votre décision, qu’en ce qui concerne la venue d’un autre copain, notamment un chien, c’est comme un pari à quitte ou double. Le second chien peut occuper le premier et « l’empêcher » ainsi de fuguer ou au contraire trouver que le premier a d’excellentes idées et l’accompagner dans ses randonnées

Ce que certains qualifient « d’anxiété de séparation » (raison qui peut pousser le chien à sortir de chez lui pour vous retrouver ou au moins retrouver des humains) est un problème qui commence à se traiter en votre présence ! Il vous faut laisser le chien dans une autre pièce, dans le jardin si vous êtes dans la maison et inversement. Le chien doit s’habituer à de courtes absences. Partager de bons moments avec vous oui, être si dépendant de vous qu’une séparation n’est plus envisageable : non !

Il m’arrive souvent d’entendre des gens se plaindre que leur chien est fugueur et reconnaître sans problème qu’ils n’ont aucune clôture ! Même si certains chiens sont capables de rester sur une zone sans dépasser des limites « virtuelles », ils restent des exceptions. Le bon sens veut que l’on ne commence à parler de fugue qu’à partir du moment où vous avez une clôture en bon état et adaptée à la taille de votre chien.

La taille et les capacités physiques du chien sont à prendre en compte ainsi que sa motivation. À titre d’exemple, à l’époque où nous pratiquions le ring (sport de défense), avec Karl, mon Rottweiler, celui-ci était capable de sauter sur ordre la haie (1,30 mètre) sans la toucher et le mur (2,10 mètres) en s’accrochant et en ne prenant qu’un peu plus de 1 mètre d’élan.

C’est un rottweiler athlétique de 65 centimètres au garrot pour 45 kilogrammes. Rassurez-vous, il n’est pas nécessaire de monter les clôtures à plus de 2 mètres pour être tranquille. 1,60 mètre, 1,70 mètre sont suffisants pour peu que vous preniez soin de faire un « retour » (un morceau de grillage accroché sur un bout de poteau incliné vers l’intérieur à environ 45 degrés).

Prenez garde de ne pas promener un chien qui a des velléités de fuites dans le quartier, surtout si vous quittez votre domicile à pied. En effet, on constate que ces chiens ont tendance à considérer les deux côtés de la barrière comme leur « territoire » : il devient donc normal et même indispensable qu’il y « patrouille ». Quitter votre domicile en voiture peut être la solution. Il suffit de parcourir quelques kilomètres (2 ou 3) avant de promener le chien en laisse ou de le laisser gambader.

Beaucoup plus fréquent, le cas de ces propriétaires qui, sous prétexte qu’ils ont un grand jardin, ne sortent pas ou plus leur chien, phénomène aggravé par ces chiens non éduqués, qui tirent sur leur laisse, transformant les promenades en galères. Il faut commencer par travailler les marches en laisse et marches au pied puis sortir le chien. En effet, si grand soit votre terrain, soyez sûr que votre chien en a fait le tour depuis belle lurette.

Les chiens adorent sortir avec leur maître parce qu’ils passent un moment avec celui ou celle qu’ils considèrent comme l’être le plus important au monde, parce qu’ils savent qu’ils vont rencontrer des copains et tout un monde d’odeurs. De plus, toutes les sorties contribuent à la socialisation de nos chiens. Conclusion : que vous viviez en appartement ou dans une vaste demeure avec un immense parc de plusieurs hectares, sortez votre chien… pour son bien.

Si votre chien sort de chez vous pour aller agresser d’autres chiens ou des humains ou n’importe quel être vivant, et même des mécaniques (voitures…), vous améliorerez sans doute grandement les choses en travaillant la sociabilité. De toute façon, les sorties dans ces conditions doivent être pénibles et dangereuses, à moins que vous ne fassiez déjà partie de ces personnes dont nous parlions au paragraphe précédent !

Pour les chiens qui se prennent pour des taupes et qui creusent sous la clôture, il existe une solution simple à mettre en oeuvre et très efficace. Un morceau de grillage fixé sur le bas de la clôture existante et qui revient sur le sol (comme une équerre) sur environ 40 à 50 centimètres. La végétation finit par pousser à travers la partie posée sur le sol (elle contribue ainsi à sa fixation et à son camouflage) et la distance (quelques dizaines de centimètres) dissuade votre chien de creuser.

Nous disions pour commencer que la raison qui pousse le chien à « tailler la route » peut permettre de résoudre le problème. Si vous retrouvez votre chien systématiquement chez les voisins possédant une ou plusieurs femelles, pas forcément en chaleur d’ailleurs, la castration calmera sûrement les ardeurs de votre Casanova.

Certains chiens ne se dépensent pas suffisamment, alors ils sortent seuls se dégourdir les pattes ; la solution s’impose alors d’elle-même : emmenez-le en promenade et, avec un peu d’entraînement, pourquoi ne pas courir avec lui ou l’attacher au vélo afin de faire de plus grands parcours ? Attention toutefois à ce que votre chien puisse suivre physiquement (contre-indication ou précautions pour les chiots, les vieux chiens, les faces aplaties et des chiens ayant des problèmes de santé).

Certains chiens ont un appétit qui les conduit à devenir la terreur des poubelles du voisinage, quand ça n’est pas le poulailler du fermier du coin qui trinque ! (Dans les poubelles ou les décharges, le simple plaisir de fouiller dans une source si grande d’odeurs peut aussi expliquer ce que nous considérons comme un vilain défaut.) Si c’est le cas de votre Gargantua, vous pouvez essayer de lui donner sa ration en plusieurs repas et, encore mieux, à des heures variables.

Le chien ne sachant plus vraiment quelle est l’heure de sa gamelle, il y a des chances qu’il reste davantage à la maison. Cela semble incroyable mais j’ai déjà rencontré des gens qui, en toute bonne foi, donnaient des doses trop faibles (ou bien trop élevées) à leur chien. Si celui-ci se carapate pour manger, vérifiez les quantités (directement liées à la « richesse » du produit).

Certaines personnes sont désolées de voir leur chien fuguer, même lorsqu’elles le sortent dans leur jardin pour de courtes périodes, mais à la question : « Pourquoi ne le laissez-vous pas à l’intérieur ? » la réponse tombe telle un couperet : « C’est impossible il détruit tout ! » Ou comment passer d’un problème à un autre avant, peut-être, dans l’avenir, devant les fugues à répétitions, d’envisager le pire : l’abandon ou même le pire du pire : l’euthanasie.

Simplement parce que l’on n’a pas pris la peine d’apprendre au chien à rester seul quelques heures dans la maison.

Sources : Wamiz




Près de 200.000 cellules olfactives par cm² de surface sensible, contre seulement 5.000 chez l’homme. Des récepteurs sensoriels sur le museau détectant le moindre changement de température. La perception des odeurs chez le chien est bien supérieure à la nôtre.

Communiquer et marquer son territoire

L’odeur est essentielle à la communication entre chiens. Elle les informe sur les objets présents dans leur environnement, bien mieux que ne le ferait le seul contact visuel. Un flairage réciproque permet de déterminer de manière infaillible le sexe, l’âge, voire le statut social de l’autre. En outre, le marquage par l’odeur est la carte de visite du chien, aussi unique que le sont nos empreintes digitales. La fonction excrétoire a un rôle qui va bien au-delà du simple soulagement physique. Et la sélection menée par l’homme en près de quinze mille ans de domestication n’a que peu modifié cette fonction naturelle.
Le marquage du territoire est un comportement inné, hérité des ancêtres sauvages, les loups. Mais dans nos sociétés urbaines, le territoire à marquer pour le chien devient…la maison de son maître.

Le chien en maison ou en appartement

Apprendre à son chien à faire ses besoins hors de la maison est facilité par un comportement hérité, une fois encore, des loups. En effet, les ancêtres sauvages ont transmis aux chiens leur capacité innée à nettoyer leur tanière. Une capacité favorisée par la sélection naturelle, puisque les individus tenant leur tanière propre étaient moins sujets aux maladies et donc plus aptes à se reproduire.
Par un phénomène de substitution dans l’esprit du chien, la maison du maître, ou la niche s’il vit à l’extérieur, devient vite sa tanière, et il fait naturellement en sorte de la garder propre. On retrouve ce même comportement chez d’autres animaux sédentaires, dont nos chats domestiques qui rechigneront toujours à souiller leur maison. Vers l’âge de deux mois, les chiots déposent urine et excréments le plus loin possible de leur lieu de vie.

L’odeur du chien : sa carte d’identité

Chaque chien possède deux glandes situées de part et d’autre de l’anus. Elles contiennent une phéromone, un signal chimique caractéristique, qui révèle l’identité de l’animal à un autre venu le renifler. Deux chiens qui se rencontrent vont commencer par se flairer mutuellement la région de ces glandes odorantes, et faire ainsi connaissance. Ils savent « d’une respiration », comme nous d’un regard, à qui ils ont affaire. Mais pour nous rien n’est aussi simple, et nous nous trompons bien plus souvent !
D’autres glandes font également office de marque identitaire. Elles sont placées entre les doigts et déposent une odeur lorsque le chien gratte le sol.

Rendre son chien plus humain…

Le monde des odeurs offre aux chiens de multiples possibilités d’expression et de communication. Il leur donne l’opportunité de se rencontrer et de faire connaissance. Il fournit des renseignements précis, très utiles pour deviner et cerner la personnalité ou les intentions d’un congénère. Malheureusement, ces odeurs si riches de sens, si importantes dans la vie du chien, ne le sont pas forcément dans celle de son maître. Souvent, on s’efforce, sans en mesurer les conséquences, de rendre son chien…plus humain. Plus « olfactivement correct ». L’industrie des produits pour animaux s’empresse de répondre à ce désir de changer une odeur désagréable en une odeur plus convenable. Aussi trouve-t-on des shampooings pour chiens délicatement parfumés aux essences florales, des lingettes pour nettoyer les pattes après la promenade, et même une ligne de parfums… « Oh my dog ! », fleuron de la création pour chiens chics, vient imposer la meilleure des « bonnes » odeurs possible.

« Oh my dog ! »

Ils sentent bon, certes. Mais seulement pour nous ! Car en ce qui les concerne, les narines de nos pauvres chiens ne sentent plus rien. Dans leur univers de chien, cette odeur délicieuse est un cauchemar. C’est toute leur vision du monde qui est perturbée. Mettons-nous un peu à leur place : impossible de se faire connaître ni de reconnaître l’autre, qui il est, ce qu’il veut, ce qu’il dit. Un peu comme si dans notre monde à nous, des chiens décidaient de brûler nos cartes d’identité, sous prétexte qu’elles sentent mauvais… De la science-fiction pourtant très proche de la réalité.

Texte écrit par Julie Dufour (www.julie-delfour.com)



Querelles de voisinage, nuits blanches... Nos aboyeurs chroniques sont sources de nuisances. Il n'existe pas hélas de solution miracle pour les faire taire, mais diverses approches permettent parfois de limiter les dégâts. Ce n'est pas simple : armons-nous de patience!

L'aboiement est chose naturelle chez le chien. Cette émission sonore fait partie de la large palette de moyens de communication dont il dispose. La communication extravocale (mimiques, postures, émission d'odeurs) est essentielle : quand le chien était encore à l'état sauvage, il lui fallait pouvoir communiquer sans faire de bruit, sans quoi il risquait d'attirer des prédateurs ou de faire fuir des proies. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, et nos chiens domestiques aboient beaucoup plus que leurs ancêtres sauvages comme le loup ou le coyote. L'aboiement a cependant des côtés positifs : la première chose qu'on demande au chien est de garder la maison. Le fait d'indiquer sa présence a un effet dissuasif certain. Mais quand le concert dure toute la journée, gare aux plaintes des voisins qui ont la volonté légitime d'être tranquilles. Rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul : d'après une récente étude américaine, environ 35% des propriétaires de chiens se plaignent d'aboiements intempestifs.

Poser les bonnes questions
Vous êtes l'heureux (?) propriétaire d'un concertiste de talent qui vous a mis en conflit avec tout le voisinage. Faisons ensemble un petit test : à votre avis, pourquoi donc votre chien aboie-t-il? (Cochez les cases!)

- Parce qu'il garde son territoire.
- Parce qu'il s'ennuie.
- Parce que vous lui manquez.
- Parce que vous lui manquez.
- Parce que sans le faire exprès vous favorisez ce comportement.
- Parce qu'il entend des bruits bizarres.
- Parce qu'il s'excite rapidement.
- Parce qu'il aime çà.
- Pour toute ces raisons.

Si vous avez répondu oui à la dernière proposition, vous connaissez bien les chiens. Eh oui, un chien aboie pour toutes ces raisons. On comprend dès lors qu'avant toute chose, il convient de rechercher les origines de ces vocalises. Une consultation chez le vétérinaire s'impose donc. Le chien peut aboyer pour des raisons "psychiatrique" : c'est ce qu'on appelle l'anxiété de séparation (l'animal ne supporte pas d'être séparé de son être d'attachement). Des médicaments, une thérapie comportementale pourront apporter une solution à ces troubles. Notons que cette affection s'accompagne de destructions, de salissures et que le chien n'aboie qu'en l'absence de son maître.

Bonne volonté malfaisante
Inconsciemment également, nous renforçons parfois la propension du chien à aboyer. Exemple : votre chien s'ennuie dehors et ne cesse d'aboyer. Vous sortez dans le jardin pour le faire taire. Dans sa tête de chien, il se dit : "Tiens, quand j'aboie, mon maître vient me voir". Il ne faut surtout pas jouer avec lui dans ces conditions, mais au contraire le corriger. Certains animaux sont par ailleurs hypersensible : le moindre bruit, une feuille qui tombe, et c'est le déchaînement. Des médicaments peuvent dans une certaine mesure faire baisser le niveau d'excitabilité de ces animaux. Le mieux est sans doute, si vous habitez en maison ou en pavillon, de laisser l'animal à l'intérieur où les stimulations sont moins nombreuses.
Très souvent, c'est la défense du territoire qui est en cause : un jogger qui passe, un vélo, une voiture, suffisent à déclencher les aboiements. Ces vocalises interviennent de la même manière, que le maître soit présent ou absent. Le comportement est également renforcé car le chien "gagne" à tous les coups : le facteur où le livreur sur lesquels il aboie ne pénètre pas dans son territoire et se retirent. Enfin, certains vétérinaires comportementalistes évoquent la possibilité chez le chien d'affections identiques à des maladies psychiatriques humaines, appelées troubles obsessionnels compulsifs : ainsi on décrit chez le Bull Terrier un "TOC" qui consiste à courir sans cesse après sa queue, ou chez le Schnauzer nain un curieux comportement qui consiste à attraper des mouches imaginaires. Il n'est pas impossible que certains aboyeurs chroniques souffrent de ce genre de "TOC" qui a vraisemblablement une origine héréditaire. Il s'accompagne alors souvent d'attitudes bizarres (sauter en l'air...) Ou s'associe à des situations apparemment anodines comme ouvrir la porte du four ou se brosser les dents.

Désensibiliser
La désensibilisation et le contre-conditionnement sont des techniques qui prennent énormément de temps mais qui sont parfois couronnées de succès. La première consiste à exposer le chien au stimulus qui déclenche les aboiements (quand il est connu), en augmentant graduellement son intensité. Dès que le chien est calme, il est récompensé par une friandise. Le contre-conditionnement a pour objet de détourner l'activité indésirable (l'aboiement) vers une autre ("assis" ou "couché") que l'on récompense de la même manière. Il faut procéder par petites sessions de quelques minutes. C'est facile à dire... Aussi pense-t-on plus spontanément à la punition pure et simple.

Colliers
Et ici, nous disposons d'une panoplie impressionnante. La plupart des vétérinaires comportementalistes déconseillent l'usage des colliers électriques. Leur emploi peut poser des problèmes éthiques. On préférera donc les colliers à ultra-sons ou, mieux encore, les colliers de type ABOISTOP : ces derniers impulsent un petit jet de citronnelle dès que l'animal aboie. On appelle cela un "stimulus disruptif" qui écarte le chien de son occupation première, en l'occurrence l'aboiement. Ces colliers sont en vente chez les vétérinaires et donnent d'excellents résultat qui ont été prouvés par des études scientifiques (note de moi : les conseils d'un éducateur ou d'un comportementaliste sont excellent aussi).

Prévenir
Une fois ces comportements installés, il est bien difficile de les faire cesser. Dès lors, mieux vaut prévenir : l'ordre "tais- toi" est vite compris par un chiot dès qu'il est récompensé. On peut associer l'ordre "assis" à ce commandement. Ainsi, l'animal apprendra qu'il faut s'asseoir et se taire quand on lui en intime l'ordre. Fréquenter pour quelques séance un club d'éducation sérieux vous permettra d'obtenir des résultats rapides.

Races et aboiements
Toutes les races canines n'ont pas le même comportement en ce qui concerne les vocalises. Généralement, les races de travail aboient plus fréquemment : on les a dans une certaine mesure sélectionnées à donner de la voix. Un York, un Cairn ou un Fox Terrier ont longtemps été utilisés pour se débarrasser de la vermine. Ils intimidaient leurs proies (rats, putois...) En aboyant. Les chiens de berger partagent cette caractéristique : eux aussi ont été sélectionnées pour conduire le troupeau, et cette tâche fait beaucoup appel à l'aboiement. En dernier lieu, certaines races de chasse telles que le Basset Hound localisent le gibier en donnant de la voix. Ils gardent cette propension à la maison. Pour avoir le silence total, choisissez un Basenji : ce chien d'origine africaine n'aboie pas!

Revue Chiens 2000 - N°250 de janvier 1999.



Aboyeur intempestif, grand destructeur de mobilier, laissant partout ses excréments en l'absence de son maître. Voici un "délinquant canin" avec qui la cohabitation est forte difficile. Le malheureux n'y est pour rien: il y a fort à parier qu'il souffre d'anxiété de séparation; une maladie qui s'est développée en raison d'erreurs d'éducation d'un propriétaire qui croyait bien faire. Heureusement, aujourd'hui cela se soigne.

Précisons immédiatement qu'une consultation chez un vétérinaire comportementaliste est tout à fait nécessaire car ces comportements destructeurs et bruyants peuvent avoir des origines diverses que seul l'homme de l'art est en mesure de rechercher. Ces symptômes ne sont nullement spécifiques.

GARDEZ VOTRE SANG FROID

Néanmoins, ce tableau clinique est généralement celui de l'anxiété de séparation. Le chien est parfaitement normal en compagnie de son maître, il est même un peu "collant" l'accompagnant dans toutes ses activités. Les maîtres le décrivent comme un animal "gentil". Mais laissé seul, même quelques minutes, c'est l'horreur: il hurle, fait ses besoins, détruit la porte etc. Certains animaux développent par ailleurs des activités dites de substitution: par exemple, ils se lèchent une patte sans cesse jusqu'à s'occasionner de graves lésions. Classiquement, les vétérinaires voient arriver des maîtres excédés, prêts à se séparer de leur animal, voir à l'euthanasier tant les dégâts sont importants et parfois en raison de plaintes des voisins pour vocalises ininterrompues. La réaction du maître est toujours la même : "A chaque fois que je reviens, il sait qu'il a mal fait, explique-t-il invariablement. En réalité, le chien ne "sait" pas qu'il a mal fait. S'il se terre dans un coin, adopte une posture de soumission, c'est parce qu'il "sait" en fait qu'il va prendre une bonne raclée. Et c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire car on aggrave ainsi le tableau clinique de cette affection.

UN SEUL ÊTRE VOUS MANQUE...

Il faut rechercher les causes de l'anxiété de séparation dans l'éducation reçue par l'animal. Normalement, il est parti de l'élevage vers l'âge de 6 ou 8 semaines, le chiot va "remplacer" sa mère par un être dit "d'attachement". Ce sera habituellement la personne qui le nourrit ou s'occupe le plus de lui. En revanche, dans une meute de canidés sauvages, cet être d'attachement n'existe pas: au fur et à mesure que l'animal prend de l'âge, il est rejeté de plus en plus violemment par sa mère et devient bien vite autonome. Nous commettons ici généralement une première erreur en répondant sans cesse aux sollicitations du chiot. Se développe alors un sentiment de dépendance.

D'autres erreurs sont bien involontairement commises. Le Docteur Pageat, vétérinaire comportementaliste, qui est un des pionniers de cette discipline, parle de notre "bonne volonté malfaisante". Expliquons-nous: un peu "honteux" de laisser notre compagnon seul à la maison, nous adoptons des rituels de départ du genre "Sois bien sage, Maman va vite revenir" en nous penchant d'un air contrit vers lui. Le chien ne comprend pas les mots employés mais saisit très bien le "non-verbal" c'est-à-dire, notre inquiétude, notre propre anxiété contenues dans nos gestes et nos mimiques. Très vite, le chien va également percevoir des signes avant-coureurs du départ du maître, tels que le bruit des clés, le fait d'enfiler un manteau, etc.

Envisageons ensuite les rituels de retour qui peuvent être de deux types. Si le chien se fait gronder ou reçoit une bonne correction aux vues des dégâts, la situation va s'envenimer car il associera le retour du maître à la raclée. Le chien vit l'instant présent et ne se "souvient pas" avoir commis des déprédations dans un état de panique totale. D'autres maîtres plus tolérants permettront au chien de faire "la fête" c'est-à-dire, tout simplement de développer un état de surexcitation, d'hyperagitation, qui ne favorise pas la maîtrise de soi.

THÉRAPIE ET THÉRAPEUTIQUE

Conduit par le vétérinaire, le traitement a deux volets. Très souvent, il conviendra d'employer des médicaments dit "psychotropes" de la famille des anxiolytiques ou des antidépresseurs. Ces médicaments doivent être employés à bon escient et en étant bien certain du diagnostic. Ils permettent d'obtenir des progrès plus rapides. Néanmoins, ils doivent être absolument associés à une thérapie comportementale qui elle aussi comporte plusieurs parties. La première est appelée thérapie de détachement. En réalité, nous allons reproduire ce qui aurait dû se passer si le chiot était resté avec sa mère de manière toutefois moins violente. Nous allons tenter de rompre le lien d'attachement exclusif qui s'est développé avec une ou deux personnes en instaurant un autre lien d'attachement, mais à toute la famille. Concrètement, l'être d'attachement devra totalement ignorer les sollicitations du chien, en lui ordonnant d'aller se coucher et être toujours lui-même à l'origine de toute interaction quelle qu'elle soit.

ÉVITER LES RITUELS

Parallèlement, il conviendra de "déritualiser" les départs et les retours. Les départs devront être les plus anodins possibles et se faire en ignorant totalement l'animal: ne pas le regarder, ne pas lui parler. On fera de même au retour: indifférence totale. Les intéractions ne reprendront que lorsque le chien est parfaitement calme, en ignorant les dégâts éventuels qu'il conviendra de réparer (ou de nettoyer) en l'absence de l'animal. En associant ces deux techniques, médicamenteuse et comportementale, les résultats sont bien souvent au rendez-vous. Et nous éviterons ce terrible remord qui nous rongerons si la mort dans l'âme nous devions nous séparer d'un chien par ailleurs si affectueux et si gentil

SOURCES : Daniel Ratté c.c.



Si votre chien est trop viril, soulève sa patte et urine ici et là dans votre maison; sur les murs, chaises, lampes et autres, ce n'est pas nécessairement un problème d'élimination inappropriée. Votre chien présente plus probablement le comportement du marquage territorial. Les chiens non castrés sont généralement plus virils et ne marqueront pas dans la maison, parce qu'ils voient normalement la maison comme leur repaire, une place qu'ils ont "sécurisée". Cependant, si une femelle entre dans ses chaleurs ou un autre chien est perçu comme de nature dominante par votre chien, alors le marquage d'intérieur pourrait commencer.

Le marquage se distingue du besoin normal d'uriner par la quantité (quelques gouttes seulement ) plutôt qu'une grande quantité d'urine, lorsque le chien se soulage normalement. Cela est provoqué par la montée de testostérone chez le chien non castré. La castration démontre que quelques 50% des chiens cesseront de présenter ce comportement de marquage territorial.

Cependant, plus la castration est faite loin du début de puberté, plus ce comportement sera devenu une habitude et continuera même après la baisse du taux d'hormone. Même si le chien cesse de marquer dans votre maison, il pourrait bien continuer à le faire, si dehors, ou dans la salle d'attente d'un vétérinaire par exemple, là où le parfum des autres chiens virils, stimule la réponse.

La meilleure mesure préventive est de castrer le chien autour de six à neuf mois. Avec les plus vieux non castrés, les vétérinaires pourraient vous prescrire de la progestérone comme moyen pour combattre ce comportement désagréable.

En tant que comportementaliste, je vous recommande aussi de corriger ce comportement en marchant avec une laisse et en appliquant une tension avec le mot "Non." Négocier avec lui quand vous êtes présent peut aider à faire disparaître ce comportement. Nettoyer les taches de marquage est aussi très important, afin que le chien ne soit pas tenté de remarquer à la même place que la tache précédente. Une solution d'une partie vinaigre blanc mélangé à 4 parties d'eau créera une solution qui aide à faire disparaître l'odeur.

J'ai aussi remarqué à travers les années que, dans quelques cas, un chien insécure marquera dans la maison, peut-être pour fortifier sa sensation de sécurité. Ce peut être aussi un résultat d'anxiété de séparation. Dans tous les cas, un cours d'obéissance de base qui fait partie du programme de formation apprise par un instructeur qualifié et bien informé vous aidera dans la modification du comportement de votre animal.

SOURCE : Daniel Ratté c.c



« Mon chien n’arrive pas à se retenir de faire ses besoins lorsque nous l’emmenons chez des amis. Pourtant, à la maison il est parfaitement propre ! » Voici les propos des maîtres de Lasco lorsqu’ils sont venus me demander conseil pour régler ce problème, plutôt ennuyeux.

En réalité, il ne s’agit pas pour ce cas, d’une incapacité à se retenir, mais d’une attitude volontaire de la part du chien, qui souhaite faire passer un message à ses maîtres, à leurs amis, et aux animaux de ces derniers. Comme l’urine, les excréments sont aussi un moyen de communication : porteurs d’informations comme le sexe, l’état de santé, le statut social, ils sont un peu la carte de visite de leur auteur.

Lorsque votre chien se manifeste ainsi dans la maison de vos amis, il peut s’agir d’un marquage hiérarchique, dont l’objectif est de laisser une trace de son passage et de s’approprier le territoire : le chien urine sur des surfaces verticales (portes, murs, meubles) dans le but de s’arroger les lieux.

D’autre part, si un chien a déjà « pris possession » du lieu (celui de la maison ou un animal de passage), on peut considérer que le « visiteur » se sent socialement en position de remplacer l’odeur laissée par un autre.

Un chien correctement positionné hiérarchiquement vis-à-vis de ses maîtres ne se permet pas cela, car il n’a pas de pouvoir à affirmer, il se repose sur eux. Il y a donc lieu de s’interroger sur la situation familiale, et la place qui y est accordée au chien.

C’était précisément le cas de Lasco, qui refusait les contraintes que ses maîtres essayaient vainement de lui imposer, et montrait ainsi qu’il entendait bien faire ce qu’il voulait. A la suite de plusieurs rencontres, ses propriétaires apprirent à prendre le contrôle de leur compagnon dans le calme et la sérénité.

Sa position enfin clairement établie, Lasco n’avait plus d’autorité à affirmer, il a donc rapidement cessé de souiller les propriétés des amis.

Mais le marquage n’est pas la seule explication possible. La miction peut aussi exprimer un inconfort : le souhait de partir (certains chiens s’y entendent très bien pour faire comprendre à leurs propriétaires que la visite a assez duré), voire une angoisse à se trouver dans un lieu différent de son contexte habituel, ou liée à un évènement traumatisant ayant eu lieu par le passé dans une situation similaire.

Cela aurait pu être le cas de Lasco mais cette possibilité fut écartée après un entretien avec ses maîtres.


Article écrit par Laurence Bruder Sergent, Comportementaliste - www.comportement-canin.com



Un chien qui mordille sa laisse pendant la promenade ou qu'il parvient à la détruire s'il est attaché...
Une mauvaise habitude, surtout chez les jeunes chiens à la période pré pubertaire, un moyen pour eux de tester l'autorité du maître!

La méthode a employer doit prendre en compte qu'à cet âge l'animal est fragilisé psychologiquement et, si on utilise la brutalité on risque de grever lourdement les rapports futurs avec le maître, qui devraient normalement être basés sur une confiance mutuelle.

Le truc pour corriger est d'une simplicité enfantine, il tient simplement dans le matériel. Il suffira de prendre pendant quelque temps une laisse en chaînette métallique. S'il veut mordre celle-ci, il trouvera cela tellement désagréable qu'il cessera. De cette manière le problème est corrigé selon le principe de la Méthode Naturelle, sans que le maître soit impliqué et sans douleur!

Sources : Joseph Ortega


A l'instar de tous les autres animaux, les chiens ont un instinct naturel à se reproduire et à sauvegarder leur espèce. Toutefois, la femelle ne s'accouplera qu'à des époques précises, habituellement deux fois par an, lorsqu'elle sait qu'elle est en chaleur ou que c'est la saison du rut. D'un autre côté, les chiens mâles adultes peuvent s'accoupler à n'importe quel moment de l'année et, s'ils ont la possibilité de s'échapper, peuvent parcourir de longues distances afin de repérer une femelle en chaleur.

Habituellement, la femelle est en chaleur pendant trois semaines et son attrait devient de plus en plus irrésistible pour les mâles au cours de cette période. A cette époque, son comportement peut changer et elle peut devenir infatigable et plus excitable, mais, normalement, cela ne se produit qu'à partir de sa deuxième semaine de rut, lorsque la femelle va permettre au mâle de s'accoupler avec elle. Toutefois, les femelles diffèrent bien l'une de l'autre et, parfois, un mâle peut s'accoupler avec une femelle dès le premier jour de sa période de rut ou même le dernier jour. Dès lors, assurez-vous de bien mettre à l'abri des mâles votre chienne lors de la période des amours.

Certaines chiennes montreront des signes de grossesse un ou deux mois après la saison des amours, même si elles ne sont pas enceintes ou ne se sont même pas accouplées. Ce syndrome est appelé fausse grossesse. Les chiennes qui en sont touchées peuvent produire du lait et avoir d'autres signes typiques du comportement maternel, tels que préparer la niche pour les chiots ou des jouets ou d'autres objets. Dans ce cas, prenez l'avis de votre vétérinaire.

Certains aspects du comportement reproductif des chiens peuvent être dérangeants pour leurs maîtres. Dans ce cas, si vous ne voulez pas que votre chienne vous fasse des chiots, il vaut mieux que vous envisagiez de la faire stériliser ou d'adopter un autre système anticonceptionnel. Votre vétérinaire peut vous renseigner sur les différentes options existantes.



Si votre chien se lèche constamment, mâche ou arrache son pelage, la première chose à faire est de visiter votre vétérinaire. Ce sont souvent des signes de conditions de santé qui nécessite une attention médicale. La douleur et l' incommodité liée aux problèmes plus sérieux, aussi bien que de faibles conditions de peau, peuvent causé se comportement. Mais s'il vous plaît, n'essayez pas de diagnostiquer le problème vous même.

Voyez votre vétérinaire.

Habituellement quand la maladie qui trouble votre chien n'est pas traitée rapidement, cela provoque ce comportement d'automutilation. Quelquefois ce comportement se poursuit comme une habitude prise parce que le problème de santé a durer trop longtemps.

Beaucoup de chiens ont aussi un excès d' énergie nerveuse et ou du stress qu'ils ne peuvent faire sortir, ils développent alors cette habitude comme passe-temps et se lèchent constamment. Les autres chiens apprennent ce comportement parce que leurs propriétaires prennent beaucoup d'attention à cette mauvaise habitude. Cela ne leur prend pas de midi à quatorze heures pour comprendre que cela devient le chemin le plus rapide et facile pour gagner, attention immédiate et affection.

La clef pour arrêter cette mauvaise habitude est de le distraire. Donner lui quelque chose pour lui changer les idées ou encore un commandement qui n'est pas involontaire et récompensez-le. En premier lieu, soyez sûr de fournir à votre chien beaucoup d'occasion pour courir, jouer, s'exercer et surveillerer son niveau d'énergie. Un chien qui a assez d'exercice, a moins besoin de faire sortir son stress et est plus heureux que celui qui ne fait rien de ses semaines. Il sera donc moins enclin à développer de mauvaises habitudes et à se soulager par l'automutilation.

Toutes les fois que le chien commence à se lécher ou se mutiler, essayez de faire un bruit très court sec et brusque. Ce son bruyant, devrait être juste assez assez fort pour le faire sursauter ou le distraire de façon à ce qu'il regarde ailleurs pour voir ce qui se passe. Le chien devrait arrêter pour quelques minutes ou plusieurs secondes. Le temps qu'il arrêtera dépendra de la sévérité du problème. Lorsqu'il sera distrait de sa mauvaise habitude, à ce moment la pièce de théâtre commence! Faites un jeu, une séance de formation et/ou un massage.

Prenez conscience que cette mauvaise habitude est aussi difficile pour lui à arrêter, que pour vous d'arrêter de se ronger les ongles ou même d'arrêter de fumer! S'il vous plait, soyez patient et surtout PERSÉVÉREZ.
Prenez conscience que cette mauvaise habitude est aussi difficile pour lui à arrêter, que pour vous d'arrêter de se ronger les ongles ou même d'arrêter de fumer! S'il vous plait, soyez patient et surtout PERSÉVÉREZ.

Source : Daniel Ratté c.c



La COPROPHAGIE, un comportement normal.

Le problème le plus simple à régler est celui de la consommation des excréments d'herbivores. En effet, ces excréments très riches en fibres et en éléments végétaux partiellement digérés, suscitent la convoitise du chien. En revanche, le problème de la consommation de selles de chien reste en grande partie posé. On sait cependant qu'il faut tenir compte de la période de l'enfance durant laquelle l'exploration du milieu est essentiellement buccale et durant laquelle, le chiot est amené à ingérer partiellement les excréments de chiens qu'il rencontre sur son passage.

Par ailleurs, les chiens recevant un régime hyper-protéiné ont des selles riches en amines biogènes (type putrescence, cadavérique), qui sont généralement présentes dans les charognes, aliments potentiels pour les chiens.

La COPROPHAGIE, une manière de modifier les contacts sociaux

Il arrive que des chiens mangent une partie de certaines selles et se roulent dans le reste. Il est permis de penser que le chien cherche à modifier certaines de ses caractéristiques olfactives, pour finalement modifier le contact social. On n'a malheureusement pas trace d'études tendant à prouver que les chiens mangeant et se roulant dans les selles sont des sujets dominés et si les producteurs de ces excréments sont des dominants.

L'AUTO-COPROPHAGIE

Reste le problème du chien qui mange ses propres selles. Chez un chiot, ce phénomène est normal et ne doit pas inquiéter tant qu'il reste occasionnel. Toutefois, ce type de comportement doit finalement disparaître et sa persistance (ou son apparition chez un adulte) est le signe d'une association à un problème pathologique. On a longtemps considéré qu'un chien qui mange ses excréments est un animal qui présente des carences alimentaires, "Dame Nature" se chargeant de rétablir l'équilibre...

Malheureusement, on ne parvient pas à démontrer l'existence d'un déséquilibre métabolique. Cependant, on remarque qu'il est associé à trois grandes pathologies comportementales. Il s'observe dans les pathologies du développement chez le chiot. Dans le syndrome de privation et la dépression de détachement; elle s'associe souvent à une absence d'apprentissage de la propreté et à un comportement exploratoire essentiellement orale.

On observe également dans le syndrome de séparation lorsque celui-ci s'accompagne de défections provoquées par la peur et qu'il évolue sans traitement.

Chez le vieux chien, il fait souvent partie des symptômes de la dépression d'involution, au même titre que l'énurésie et l'encoprésie, c'est à dire l'incontinence durant le sommeil. Dans ce cas, on peut considérer que ce comportement est à mettre au compte des phénomènes régressifs qui accompagnent cette maladie et font réapparaître des comportements infantiles.

Pour le propriétaire d'un chien auto-coprophage, il s'agit donc de repérer d'autres anomalies comportementales et par la suite de consulter un vétérinaire.


Source : Daniel Ratté c.c.