Le chien comme les humains, est susceptible de contracter des maladies contagieuses, parfois mortelles. Certaines de ces maladies peuvent être prévenues par des vaccins. Nous allons citer les principales en décrivant les symptômes.
Tableau d'un protocole de vaccination classique.
C = vaccin de la maladie de Carré.
H = vaccin de l'hépatite contagieuse.
P = vaccin parvovirose
L = vaccin leptospirose.
R = vaccin de la rage.
Tc = vaccin toux du chenil.
A partir de 7 semaines : CHP (+Tc)
1er rappel : CHPL (+ Tc)
2ème rappel : LR
1ère année : CHPLR (+Tc)
2ème année : CHPLR (+Tc)
Etc ........
Maladie de Carré (C).
Fréquente en période hivernale, la maladie de Carré est une maladie virale très contagieuse entre chien, mortelle à 50 pour cent sur des chiens de moins de 6 mois. L'incubation classique est de 5 à 8 jours après la contamination.
Les 7 symptômes sont :
• fièvre de 39,5 à 40,5 degré Celsius.
• toux avec signes de trachéo-bronchite purulente ;
• écoulements du nez purulents ;
• conjonctivite grave avec parfois opacité de la cornée ;
• symptômes de gastro-entérite (vomissements, diarrhées) ;
• lésions cutanées avec prurit (petites pustules sur le ventre) ;
• signes neurologiques (tremblements, épilepsie, myoclonie).
Hépatite contagieuse (H).
Les symptômes se confondent souvent avec ceux de la maladie de carré, ils apparaissent plus tôt : perte d'appétit, diarrhées, vomissement, convulsions, déshydratation, opacité de la cornée qui devient bleue. Chez de très jeunes chiens la mortalité peut être de 90 pour cent.
Seule la vaccination, généralement associée au vaccin contre la maladie de Carré assure une prévention efficace.
Le vaccin se fait à partir de 7 semaines en deux injections à un mois d'intervalle. Les rappels ont lieu tous les ans puis tous les deux ans.
Parvovirose (P).
Cette maladie, également appelée gastro-entérite hémorragique, est connue en Europe depuis 1979. C'est une maladie virale très contagieuse provoquée par un virus très résistant dans le milieu extérieur (plusieurs semaines à l'abri de la lumière).
La contamination se fait par voie orale par contact direct avec un chien malade ou par l'intermédiaire d'objets souillés par ses selles. L'incubation est courte (4 à 5 jours) la sécrétion du virus dans les selles dure 15 jours, parfois plus. Les symptômes sont ceux de la gastro-entérite aiguës : vomissements, diarrhées hémorragiques, déshydratation, douleurs abdominales. La mortalité peut aller de 100 pour cent dans les portées mal protégées par les anticorps maternels, jusqu'à 20 à 30 pour cent chez des adultes non protégés par le vaccin.
La primo vaccination des chiots peut être effectuée en trois injections à 5, 7,et 10 semaines mais malgré toutes ces précautions, l'éradication de la parvovirose dans les chenils reste une entreprise extrêmement difficile. Si vous venez d'acquérir un chiot, ne le sortez pas avant qu'il ne soit correctement vacciné.
Dans ce cas, le vaccin se fait à partir de 7 semaines en deux injections à un mois d'intervalle.
Leptospirose (L).
C'est une maladie très contagieuse des chiens, mais aussi de renard et de l'homme, le rat peut être porteur sain. Cette maladie résulte de la multiplication dans le sang de spirochètes du genre Leptospira. Le chien se contamine au contact de l'urine de rongeurs (rats, mulots, souris ..) ou en buvant de l'eau croupie. Les chiens de chasse sont particulièrement exposés à cette maladie. la transmission se fait par des plaies ou les muqueuses buccales, digestives, vaginales.. La sécrétion du leptospirose commence 7 jours après la contamination, elle peut durer des années dans les urines. La période d'incubation est de 4 à 12 jours.
Les diarrhées hémorragiques, les vomissements violents, la déshydratation, l'augmentation de température, l'apparition d'un ictère flamboyant sur les muqueuses sont les premiers symptômes. la mort peut survenir dans 30 pour cent des cas, même traités.
La vaccination est la meilleure prévention
Elle se fait à partir de 2 mois en deux injections à un mois d'intervalle. Les rappels ont lieu tous les 6 mois ou tous les ans en fonction du risque encouru (chiens de chasse).
Évitez dans la mesure du possible qu'un chien ne boive de l'eau croupie car il risque de contracter la leptospirose.
Rage (R).
La rage est toujours considérée comme une maladie très grave, lorsque les symptômes se sont déclarés, aucun traitement ne permet de les arrêter et la mort est irrémédiable. Toutes les espèces à sang chaud sont plus ou moins sensibles et peuvent déclencher et transmettre la maladie cette transmission se fait exclusivement par morsure et par contamination d'une plaie. L'incubation de la maladie peut être longue (de 15 jours à plusieurs années). Les symptôme sont des troubles nerveux et comportementaux : l'animal cherche à mordre tout ce qui l'approche. La mort survient inexorablement dans les 8 à 15 jours après le début des symptômes.
C'est une maladie où seule la prévention peut être efficace et en particulier la vaccination
Celle ci s'effectue à partir de 3 mois en une ou deux injections. La fréquence des rappels varie d'un pays à l'autre (en France les rappels ont lieu tous les ans, en Belgique tous les 3 ans).
Une fois la vaccination achevée, un certificat de vaccination est remis au propriétaire. Sur celui-ci figure le nom de l'animal, son sexe, sa race, sa roba, son numéro de tatouage, le nom et l'adresse du propriétaire, la vignette du vaccin utilisé, la date de vaccination, la limite de validité du certificat, la signature et le cachet du vétérinaire.
Toux du chenil (Tc)
On appelle " toux du chenil " un complexe hétérogène d'infections virales primaires et d'infections bactériennes secondaires des voies respiratoires supérieures. Ces infections ne se limitent pas qu'aux chiens de chenil car la contagiosité est importante. Les sources constantes de contagions sont les chenils. L'incubation de cette maladie est courte de 4 à 8 jours, son taux de contagiosité est pratiquement de cent pour cent sur les individus non protégés. La voie de contagion est uniquement respiratoire, la poussière, les zones humides avec de gouttelettes d'eau infestées favorisent la contagion.
La mortalité est rare mais la toux du chenil peut faire le lit à d'autres virus mortels. Les symptômes sont ceux d'une laryngo-bronchite : toux bruyante et puissante. La prophylaxie passe par la vaccination et, surtout, le contrôle de la ventilation des chenils incriminés.
Le vaccin "toux du chenil" peut s'associer avec les vaccins classiques, il nécessite deux injections à un mois d'intervalle, puis un rappel par an.
SOURCE : http://www.chien-guide.org/
Tableau de vermifugation
L'éleveur doit en principe vermifuger la mère des chiots avant la saillie. Les chiots sont vermifugés à partir de 2 semaines tous les 15 jours 3 fois de suite.
Le nouveau propriétaire devrait encore vermifuger 2 fois dans les 2 mois qui suivent l'acquisition du chiot.
Le chien adulte sera vermifugé au moins 2 fois dans l'année. En cas de doute il y a la possibilité d'analyser les selles pour déterminer si le chien est parasité par un ver résistant.
La vermifugation du chien est très importante, non seulement pour le chien mais également pour éviter de contaminer le reste de la famille, les personnes âgées et les enfants y seront beaucoup plus sensibles.
SOURCE : www.chiens-evasion.com
Qu'est-ce qu'un vermifuge?
C'est un traitement pour détruire les vers (parasites internes) du chien donné par le vétérinaire. Ces parasites vivent principalement dans l'intestin de votre animal. Le vermifuge peut s'administrer par voie orale avec des comprimés, en poudre, en liquide ou par injection selon la sorte de vers détectés.
Pourquoi donner un vermifuge?
C'est surtout le chiot qui est plus à risque pour avoir des vers surtout de type ascaris; un jeune sur deux en est atteint. Les œufs qui se trouvent dans les selles fraîches prennent plusieurs semaines pour éclore. S'ils ne sont pas ramassés de votre terrain, celui-ci pourrait être contaminé pendant deux ans ou plus et ainsi être un danger de contamination pour votre animal, et les jeunes enfants qui aiment jouer dans la terre.
Traitement :
• Chez le chiot, se donne vers l'âge de 6 à 8 semaines.
• Chez l'adulte, 1 à 2 fois par année ou au besoin
• À conseiller, surtout chez le chiot, deux traitements de 7 à 10 jours d'intervalle.
Quelle est la meilleure prévention ?
Analyse coprologique : c'est l'analyse des selles du chien fait au microscope par le vétérinaire. Ce sont les œufs des vers qu'on recherche dans un petit morceau d'excréments dilué dans une solution. Il est à conseiller de faire analyser les selles de notre chien à tous les six mois.
Comment les chiens et les chiots peuvent attraper les vers ?
Les chiots : dans le ventre de leur mère (à travers du placenta), entre chiots et par le lait de leur mère.
Les chiens : le plus souvent en sentant les selles de chiens errants sur votre terrain, et en mangeant de l'herbe où le sol a été contaminé.
Quels sont les symptômes?
• Anémie (poils ternes)
• Amaigrissement
• Croissance ralentie
• Vomissement (peut contenir des vers)
• Diarrhée (peut contenir des vers)
• Signes nerveux (crises d'épilepsie)
• Ventre gonflé (chiots)
Sources : www.cyberanimaux.com/html/chroniq/general.cfm?id=2&no_id=1&categories=13&premiere=1
Ce qui faut savoir et faire :
Surveillez leurs dents
Les caries, contrairement à nous, sont pour ainsi dire inexistantes chez le chien. Le Ph élevé donc alcalin de leur milieu buccal les protège, alors que chez les humains, le Ph est acide et favorise donc les caries.
Dents et tartre
Les chiens ne se brossant pas les dents, bien que certains maîtres (courageux) brossent les dents de leur toutou tous les jours, il est fréquent de voir apparaître du tartre. Tartre responsable de la mauvaise haleine des chiens. Il est important, pour une bonne hygiène dentaire, de faire détartrer les dents de votre chien régulièrement – la fréquence dépendra de la race, et de la santé du chien en général, une anesthésie générale sera pratiquée.
Dent cassée
Lorsque la fracture est superficielle, pas de panique, il n’y a rien à faire, il vous faudra juste surveiller que la gencive ne gonfle pas et que votre chien ne montre pas des signes de gêne, voir souffrance, lors de la mastication. Si la fracture est plus importante et que vous voyez le canal dentaire, il y a un risque d’infection. Il vous faudra vite aller chez votre vétérinaire qui dévitalisera la dent de votre chien et obstruera le canal.
Dents et abcès
En général, lorsqu’un chien a un abcès sur l’une de ses molaires carnassières, il se manifestera, contre toute attente, par l’apparition d’une bosse sous son œil. Un traitement antibiotique est alors recommandé et si récidive, une extraction, sous anesthésie générale naturellement.
Le soin des dents
Le tartre dentaire qui se dépose à proximité de la gencive engendre une mauvaise haleine se dégageant de la gueule du chien. L'accumulation de ce dépôt dans lequel se développent des bactéries va enflammer la gencive et peut entraîner, à long terme, un déchaussement des dents.
Pour prévenir le risque de gingivite, vous avez la possibilité de brosser les dents de votre chien avec un dentifrice conçu spécialement pour les animaux.
Plus simplement, vous pouvez frotter avec une compresse imbibée d'eau enroulée autour du doigt.
SOURCE : Alain et Estelle Barbet
La dentition et le tartre
Définitives vers l’âge de 6/7 mois, la dentition d’un chien comporte 42 dents d'adulte dès l’âge de 7 à 8 mois. L’ennemi de la denture, pour les petits chiens essentiellement est le dépôt de tartre sur la plaque dentaire située à la jonction des dents et de la gencive.
La plaque dentaire est composée d’un mélange de débris alimentaire et de bactéries formant un dépôt de couleur grisâtre. Vers l’âge de 2 à 3 ans, la minéralisation de la plaque entraîne le dépôt de tartre. Si rien n’est fait contre le tartre, les gencives peuvent s’infecter, une mauvaise haleine apparaît et le risque de déchaussement dentaire s’accentue.
Une bonne hygiène bucco-dentaire
Une bonne hygiène bucco-dentaire est essentielle pour éviter la formation de tartre. Le brossage de dent est à la base de cette hygiène. Commencer dès le plus jeune âge du chien pour l’habituer à accepter le brossage. Cette opération journalière évite l’apparition d’une couche de tartre.
Il faut être doux et patient, pour ne pas brusquer le chien et pouvoir introduire la brosse à dent dans la gueule, dégager les dents en écartant les babines, frottez la totalité de la dentition par un mouvement rotatif de 30 secondes à 1 minute par mâchoire. On utilise une brosse à dent souple et soyeuse et un dentifrice spécial pour chien qui respect son émail dentaire, assure une action anti-plaque et a un parfum attirant pour les chiens. Notre dentifrice pour humains comporte du fluor très mal supporter par les chiens et certains détergents dangereux pour eux. Un chiffon trempé dans un jus de citron peut aussi remplacer la brosse à dents. Pour les réfractaires à la brosse à dents, il y a d’autres solutions : Le dentifrice vaporisable, les dentifrices à croquer, la noisette de gel dentaire sur la langue
Le détartrage
Malgré l’hygiène bucco-dentaire, certains chiens et notamment les petits, peuvent avoir très jeunes des plaques de tartre détectables par vous-même ou par le vétérinaire lors de la visite annuelle. Un détartrage sera alors nécessaire, par le vétérinaire, sous anesthésie, en utilisant la technique des ultrasons. L’opération est indolore, le polissage effectué empêche de rayer les dents ce qui prévient la formation de cavités, refuges privilégiés du tartre. L’hygiène bucco-dentaire permettra d’espacer le plus possible les séances de détartrage ( en moyenne tous les 1 ou 2 ans ).
Prévention de la formation du tartre
En premier lieu, il faut limiter dans la mesure du possible les sucreries car elles ont tendance à favoriser l’apparition de tartre.
En second lieu, il faut satisfaire les besoins de mastication du chien en lui donnant des os à mâcher naturels que l’on approvisionne chez le boucher. Ces os fortifient leurs gencives et empêchent le tartre de se fixer. Les chiens à mâchoires puissantes aiment broyer les os et ne connaissent pas les ennuis du tartre. La plupart des chiens aiment mâcher les os en peau de buffle. En plus d’être digestes, ces os fortifient les gencives et éliminent le tartre. Ils peuvent être donné régulièrement selon l’intérêt que l’animal y porte et on en trouve de plusieurs tailles. Malheureusement, il y a des petits chiens qui ne jouent pas avec ses petits os ou objets en peau de buffle.
Accumulation du tartre et ses conséquences
Le défaut de détartrage favorise l’accumulation du tartre et par la suite de la carie dentaire du chien. En forte quantité, le dépôt de tartre entraîne une gingivite qui facilite l’entrée de germes nocifs dans les alvéoles des dents. A terme la propagation en profondeur de cette infection atteint le nerf, obligeant le vétérinaire à extraire la dent malade.
SOURCE : www.frenchtoutou.com
La mauvaise haleine peut être un signe d’un problème dentaire chez votre animal. Plus de 80% des chiens de plus de 3 ans souffrent de maladie des gencives. Souvent vous pouvez éviter la maladie des gencives de votre animal par un examen annuel chez votre vétérinaire. Ce dernier pourra évaluer l’état de la dentition de votre animal et suggérer un nettoyage dentaire complet s’il y a présence de tartre.
Le tarte, qui est formé de la plaque dentaire minéralisée, s’accumule rapidement et provoque la maladie des gencives. Lorsque votre animal prendra de l’âge il commencera alors à perdre prématurément ses dents.
La maladie des gencives est douloureuse et l’infection peut contribuer à des maladies du cœur, du foie et des reins.
Les signes de mauvaise santé de la bouche de votre animal peuvent être les suivants : mauvaise haleine persistante, salivation excessive, gencives rouges et qui saignent facilement, difficulté à mastiquer, la présence de tartre, douleur et dents déchaussées.
Sachez que vous pouvez prévenir le tarte chez votre animal en lui brossant les dents tous les jours. Cependant il faut utiliser de la pâte à dent pour animale car la pâte à dent humaine peut être irritante pour le système digestif lorsqu’elle est ingérée.
Une bonne alimentation et certains types de biscuits peuvent également aider à diminuer la plaque et le tartre dentaire.
Une bonne alimentation et certains types de biscuits peuvent également aider à diminuer la plaque et le tartre dentaire.
Cependant le brossage régulier est le meilleur outil de prévention pour combattre la plaque et le tarte sur les dents de vos animaux.
Article écrit par le Dre Viviane Glaude
Tout comme chez le chat, le chien peut souffrir de mauvaise haleine. C'est surtout causé par l'accumulation de tartre sur les dents. Après son repas, les déchets alimentaires et les bactéries dans sa gueule peuvent causer une mauvaise haleine temporaire. Mais dans certains cas, la mauvaise haleine peut être un signe de maladie.
Quelles sont les maladies diagnostiquées par une haleine forte chez le chien ?
• Lorsqu'un chien a le diabète, son haleine a une odeur sucrée et fruitée. Un autre symptôme à regarder est si le chien boit et urine davantage, et perd du poids.
• Une haleine qui sent l'urine peut diagnostiquer un problème rénal; en plus, le chien boit et urine plus que d'habitude, et ne mange plus.
• Un trouble du foie peut être décelé par une haleine nauséabonde avec des vomissements. Le chien perd d'appétit, il a les yeux et les gencives jaunes.
Comment combattre la mauvaise haleine chez le chien ?
• Apprenez à votre chien à se laisser brosser les dents lorsqu'il est très jeune, avec une brosse à dents et une pâte dentifrice spécialement conçue pour eux, vendue chez le vétérinaire et en animalerie. De cette façon, vous aidez grandement à réduire les risques de tartre et de problèmes dentaires comme la gingivite, une inflammation des gencives. On suggère deux fois par semaine, mais une fois par jour est encore mieux.
• Les jouets avec des torsades de tissus peuvent agir comme une sorte de soie dentaire.
• Évitez la nourriture de table et en conserve. Pour garder de belles dents blanches, on recommande la nourriture sèche de bonne qualité et les biscuits pour chiens contre le tartre
• Un ou deux biscuits à base de charbon par jour sont une très bonne solution pour chasser les odeurs, mais il ne faut pas en abuser parce qu'il élimine aussi les nutriments nécessaires à la santé.
• Les os de peau de boeuf, sabots de boeuf et jouets en cuir aident à prévenir le tartre. Lorsqu'il gruge sur ceux-ci, le chien nettoie ses dents.
• Le persil donne une bonne haleine à votre chien.
• Il y a aussi les rince-bouche et les comprimés de chlorophylle qui aident à garder une haleine fraîche.
SOURCES : Jacinthe Godin, tech. en santé animale, toiletteur canin
Chez le chien, c’est un motif fréquent de consultation. Voici quelques conseils.
L’animal a tendance à rester couché et montre un manque d’enthousiasme pour aller se promener. Il peut lui arriver de pousser des petits cris lorsqu’il bouge. Le mal peut alors évoluer, le chien montant avec difficulté les marches d’un escalier. Son caractère peut changer, il est plus irritable et ne supporte pas qu’on lui caresse le dos.
Le traitement :
La dorsalgie nécessite un repos complet durant plusieurs jours (absence de sauts, courses, jeux), puis une reprise progressive des activités. L’utilisation d’anti-inflammatoires soulage mais bien souvent, ne fait que masquer le vrai problème. La douleur réapparaît aux premiers efforts.
L’acupuncture, et surtout l’ostéopathie, permettent de rééquilibrer le squelette. Elles peuvent être pratiquées préventivement sur les animaux prédisposés (surpoids, manque d’exercice) et chez les animaux arthrosés, ces derniers ne pouvant être traités sans risque avec des anti-inflammatoires.
La phytothérapie améliore aussi l’état de l’animal : cures d’Harpagophytum et de reine des près, associées à des médicaments anti-arthrosiques (Fortiflex, Locox, Agilim).
Un mal de dos doit toujours être pris au sérieux. Une bonne hygiène alimentaire pour éviter la prise de poids, un exercice quotidien et un contrôle ostéopathique de la colonne vertébrale, une fois par an, sont les éléments d’une bonne prévention*.
Une solution naturelle existe pour calmer la douleur et l’inflammation :
Véthéo articulations. Ce produit naturel contient des actifs efficaces dans le soulagement de l’arthrose. Il concentre des huiles de poissons, du zinc et de la vitamine E aux doses efficaces pour des résultats visibles rapidement, sans effet indésirable. Véthéo articulations permet de conserver la mobilité de votre chien en lui épargnant toute souffrance inutile.
Chaque boite de Véthéo articulaire vendue participe à l’éducation de chiens d’assistance remis à des enfants et adultes handicapés, en fauteuil roulant.
Vétheo Confort articlaire - usage vétérinaire
Complément alimentaire sous forme de gel appétent. Contient du soja non-OGM, et respecte la législation européenne en vigueur sur les compléments alimentaires.
Votre chien est exposé à maintes choses du quotidien qui peuvent devenir dangereuses. Vous apprendrez dans cet article où se cachent les dangers potentiels qui le guettent dans la maison.
Les produits que vous considérez sans danger pour vous peuvent être mortels pour votre compagnon. Mettez-les hors de sa portée et nettoyez immédiatement l'endroit à fond si l'un d'eux venait à se renverser
Voici une liste non exhaustive d'éléments à mettre absolument hors de portée de votre chien :
• Accessoires de jardin, tels qu'insecticides et engrais.
• Accessoires de jardin, tels qu'insecticides et engrais.
• Végétaux
Beaucoup sont toxiques, qu'ils soient sur pied ou en graines. Demandez à votre pépiniériste des informations complètes sur toutes les plantes que vous désirez acheter. Si vous avez le moindre doute, installez-les dans un endroit inaccessible pour votre chien.
• Pièces de monnaie
Certaines pièces contiennent du zinc. Ce dernier peut déclencher des vomissements, une anémie ou même entraîner la mort si votre chien en avale.
• Chocolat
Même l'infime quantité d'une once de chocolat à cuire non sucré peut être mortelle pour un petit chien. Le chocolat au lait n'est pas toxique, mais si un chien en ingère de grandes quantités, il aura certainement de sérieux problèmes de digestion.
• Antigel
Sa saveur sucrée est tentante pour un chien, et il peut avoir envie de le lécher sur le sol du garage ou de l'allée qui y mène. Cependant, l'équivalent d'une simple cuillerée à café peut causer des dommages rénaux irrémédiables et être fatal à un chiot. Nettoyez rapidement et à fond toute éclaboussure.
• Les pilules "miracles" qui vous tiennent réveillé peuvent entraîner des convulsions chez les chiens. On impute à l'ibuprofen la propriété de causer des défaillances rénales ou des ulcères gastriques.
Comment reconnaître les symptômes du coup de chaleur
Si vous éprouvez du plaisir à vous faire dorer sous le chaud rayon du soleil, il n'en n'est pas de même pour votre petit compagnon à 4 pattes. Les chiens ne sont pas équipés pour tolérer la chaleur. Les chiens ne transpirent pas sauf légèrement entre les doigts des pattes et ils utilisent seulement leur souffle pour maintenir la température de leur corps. Aussitôt que la température extérieur atteint la température du corps de l'animal soit 97F ou 37c, le halètement ne suffit plus, pour qu'il maintienne sa température intérieur. Donc l'animal surchauffera plus rapidement, lors des chaudes journées de l'été.
Imaginez un peu je vis à Hollywood, Fl et la température en été est rarement en bas de 38c. Nous devons donc constamment surveillez nos amis à 4 pattes, pour les coups de chaleur.
Les chiens qui surchauffent, apparaîtront inconfortables et commenceront à baver. S'il n'arrive pas à se refroidir, le coup de chaleur peut alors se produire. Rendu à ce point, le chien est ainsi en surchauffe et ses organes internes pourraient faillir et causé la mort.
Vous pouvez prévenir le coup de chaleur en:
Vous assurant que votre animal familier reste toujours au frais.
Fournissez un coin ou il pourra se protéger du soleil par temps chaud.
Si possible, gardez les à l'intérieur de la maison et/ou à l'air conditionner.
Laissez votre chien à la maison quand vous décidez de passer la journée à la plage sauf si vous pouvez le garder à l'ombre avec beaucoup d'eau fraîche.
Évitez de l'attacher sous un arbre sans supervision. L'ombre de l'arbre disparaîtra ou se déplacera avec les mouvements rapide du soleil.
Surtout ne le laissez jamais seul dans une voiture garée même si l'air conditionné fonctionne. Un bri de moteur pourra survenir et votre chien pourrait attrapé un coup de chaleur en moins de 5 minutes. Dans certains pays comme le Canada et les États Unis les piétons qui sont témoins d'un tel geste, ont le droit de casser les vitres de la voiture pour libérer l'animal. Vous vous retrouverez avec une réparation et contravention pour cruauté animale. Une voiture garée même à l'ombre avec les vitres partiellement ouvertes, peu devenir une vraie chaudière. La température de l'habitacle peu augmenté facilement de 20 degré centigrade au dessus de la température extérieur. La chaleur du moteur ainsi que le pavé chaud environnant, contribueront à faire réchauffé la cabine. Donc s'il fait 35c à l'extérieur, dans votre voiture la température peu facilement atteindre les 55c en quelques minutes. Aucun chien ne peut résister à cette chaleur et difficilement les humains.
Les chiens devraient avoir l'accès à de l'eau fraîche en tout temps. Un chien en promenade devrait être capable de se reposer et de l'eau fraîche devrait lui être offerte chaque 15 minutes. Les chiens n'ont pas le sens commun de s'arrêter d'eux même quand vous vous déplacez. Même s'ils ont chauds, ils courront à votre coté jusqu'à ce qu'ils tombent par terre d'un coup de chaleur. Vous serez celui qui dirigera l'activité et arrêtera au besoin. C'est aussi vrai pour les chiens qui jouent avec leurs propriétaires et amis. Assurez-vous de limitez le chien. Jouez quand la température est plus fraîche le jour. Regardez votre chien pour les signes de fatigue et surchauffe pour prévenir le coup de chaleur. Ne permettez pas à vos enfants de jouer dans la chaleur du jour avec le chien, sans surveillance adulte. Les enfants ne sont habituellement pas capable de savoir si le chien est en état de surchauffe.
Comme pour les autres maladies, le coup de chaleur est plus facile à prévenir qu'à guérir. Si vous voyez votre chien baver, s'essouffler à l'excès, ou semble inquiet ou fatigué, il peut être en surchauffe. Quand le chien devient en surchauffe les symptômes deviennent de plus en plus apparents. Ceux-ci incluent un rythme cardiaque élevé, nez, pattes et oreilles, sont chaudes au toucher, diarrhée, et il aura la langue qui enfle. Si votre chien montre des signes de coup de chaleur, arrêtez immédiatement tout l'effort, offrez lui de l'eau fraîche, et trouvez un coin frais pour qu'il se repose. Si n'est pas traité immédiatement, un animal qui est en surchauffe pourra souffrir du coup de chaleur. Un chien avec un coup de chaleur peu facilement tombé dans un coma et en mourir en quelques minutes seulement.
Le coup de chaleur doit être traité immédiatement. C’est vraiment un état d'urgence!
Arrêtez immédiatement votre activité et déplacez le à l'ombre
Offrez lui de petite quantité d'eau froide s'il est conscient et peut avaler.
N'essayez pas de forcer le chien pour boire ni lui donner de l'eau s'il est inconscient. Aspergez le corps du chien avec l'eau fraîche et mettez des paquets ou sacs de glace autour du corps et de la tête.
Enveloppez les sacs de glace ou paquets dans des serviettes afin que la glace ne touche pas directement le corps de l'animal.
Ne placez pas la glace directement sur lui. En la plaçant directement sur lui, cela aurait pour effet de confondre le thermostat interne du chien et de retarder le refroidissement.
Une fois que le traitement initial est complété, le chien doit être amené chez le vétérinaire. L'urgence en soin vétérinaire est nécessaire pour la poursuivre récupération. Garder le chien au frais, bien reposé avec suffisamment d'eau fraîche, vous aidera à prévenir ce genre de situation.
Ainsi, la prochaine fois vous décidez de partir en pique-nique pour la journée et d'amener le chien, ne faites pas que l'attacher à la table en le laissant seul. Votre chien aussi est un membre de votre famille. Assurez-vous qu'il ait de l'ombre, eau froide, une occasion de s'exercer, de la nourriture adéquate, et qu'il puisse passer beaucoup de temps avec vous. En faisant cela tout le monde aura un été agréable.
SOURCE : www.dogstory.net/
13 Solutions pour éteindre le feu
Ah! poursuivre le chat les jours d'été! Les animaux de compagnie adorent les balades ensoleillées et invariablement, ils jouent, creusent, cherchent, et se baignent les journées les plus ensoleillées de l'été. Cependant, ils obtiennent trop parfois d'une bonne chose. Le résultat peut être un coup de soleil sur les extrémités des oreilles, le dessus du museau et même sur le truffe où le pelage est le plus mince.
La peau décolorée au soleil se brûle et la peau devient douloureuse. Un des dangers avec le coup de soleil et l'exposition prolongée au soleil chez les chiens et chats est qu'il peut se développer en cancer.
Les animaux de compagnie blancs sont les plus susceptibles au coup de soleil, de même que ceux avec le pelage clairsemé. En outre, les animaux de compagnie qui vivent dans des altitudes élevées près des montagnes rocheuses par exemple, brûlent plus facilement que ceux qui vivent aux altitudes inférieures.
Pour arrêter la douleur reliée au coup de soleil et à l'avenir aider à protéger votre animal de compagnie contre les rayons brûlants , voici quelques suggestions.
Pour chiens et chats
Pour apaiser rapidement la douleur due au coup de soleil, pulvériser la zone avec de l'eau fraîche d'une bouteille en vaporisateur à toutes les demi-heure. La plupart des chiens apprécient ce rafraîchissement et feront bon accueil aux traitements. Les chats cependant, détestent avoir de l'eau dans la figure et peuvent ne pas apprécier le traitement. Pour garder votre chat calme, mettez votre main en forme de tasse devant son visage tandis que vous pulvérisez.
Soulagez-le avec une compresse.
La mise d'une compresse froide sur une brûlure est une bonne façon d'apaiser la douleur. Nous vous recommandons de mouiller un essuie-tout ou une serviette avec de l'eau froide et de la tenir doucement sur la partie atteinte de votre animal de compagnie pendant quelques minutes; en s'assurant qu'elle n'est serrée et qu'elle ne l'ennui pas de respirer. Une fois qu'elle réchauffe, recommencez en ré-humidifiant avec de l'eau fraîche.
Les dangers ou les précautions à prendre pour réussir les vacances de neige en montagne avec son chien.
Pendant les vacances d'hiver, nombreux sont les propriétaires qui partent en montagne pour des vacances de neige avec leur chien. Pour avoir le maximum de plaisir et éviter les soucis, certaines précautions sont nécessaires à prendre :
- Ne pas oublier que la marche en neige profonde non tassée est très fatigante et si le chien n'en a pas l'habitude, il peut s'épuiser rapidement. Donc pas de randonnée en peaux de phoque ou en raquettes sans avoir un chien entraîné à ce genre d'exercice.
- Lors de promenade prolongée sur des chemins neigeux, ne pas oublier non plus que les coussinets du chien, plus habitués au goudron ou à la terre, peuvent être attaqués par la neige et surtout par le sel répandu parfois généreusement. On peut en minimiser les effets nocifs en protégeant les coussinets avant la sortie avec de la vaseline, de la graisse à traire ou avec une pommade spéciale coussinet, et au retour de la promenade, on lavera les pattes avec de l'eau tiède avant de les sécher soigneusement. Il faut aussi penser qu'en cas de temps ensoleillé, la réverbération sur la neige peut être intense. De l'eau de boisson en réserve sera donc la bienvenue !
- En glissant sur des skis ou des luges, on oublie parfois que notre vitesse est importante sur un sol de plus glissant. Donc toujours la même attention de veiller à ce que le chien soit suffisamment entraîner (au niveau cardio-pulmonaire et au niveau musculaire) pour ce sport afin de suivre sans danger.
- Le dernier danger peut survenir des carres coupantes des skis ou snowboards. Ces deux sports sont souvent mal conciliables avec une promenade avec le chien. Les coupures notamment aux pattes du chien qui s'est trop rapproché des lattes sont fréquentes et généralement saignent beaucoup. Elles nécessitent souvent une suture immédiate effectuée chez le vétérinaire. De plus, la présence d'animaux domestiques sur les pistes de ski est généralement interdite.
- Certains chiens peuvent aussi raffoler de l'ingestion de neige. En grande quantité, celle-ci provoque des vomissements. On leur interdira donc cette manie.
- Les chiens qui souffrent de violents rhumatismes ou ceux qui n'ont pas de pelage très chaud ( par exemple caniches) peuvent porter un manteau pour les prévenir du froid.
En prenant quelques précautions, le chien devrait vivre de fantastiques vacances, car en règle générale, la plupart adore se rouler dans la neige fraîche, y jouer ou faire des bonds, ou même essayer de gober chaque flocon qui tombe... !
SOURCE : www.aufuret.ch/conseil/
C'est l'été ! On part en vacances. Nous allons pouvoir faire des promenades avec nos compagnons, mais il y a quand même quelques précautions à prendre.
Avant de partir :
Un mois avant le départ :
o Penser à mettre à jour les vaccinations de votre chien, en particulier contre la rage. La vaccination anti-rabique est obligatoire dans certains pays (se renseigner auprès de votre vétérinaire ou à l'ambassade du pays), dans certains départements français, ainsi que dans les campings. On peut également vous réclamer un certificat de bonne santé. Celui-ci doit dater de moins d'un mois.
o Votre chien devra être tatoué. Le tatouage est obligatoire dans les départements infestés par la rage, en Corse et dans les territoires d'Outre-Mer. Partout il facilitera les recherches en cas de perte ou de vol.
o A l'occasion de votre visite chez le vétérinaire, demandez un traitement pour votre chien, si le trajet doit être long ou s'il est sujet au mal des transports ainsi qu'un traitement anti-allergique en cas de piqûre de guêpes.
Dans vos bagages :
o N'oubliez pas d'emporter les jouets préférés de votre ami, son coussin, son assiette afin de ne pas trop le dépayser.
o Votre chien va être plus souvent l'extérieur, il faut donc penser au traitement anti-tiques, anti-puces, certains sont efficaces pendant plusieurs mois.
o Emportez une trousse de premiers soins ainsi que le carnet de santé de votre chien, n'oubliez pas de noter son numéro de tatouage.
Le voyage :
En voiture :
Tout est prêt ! En voiture !
Il est préférable d'avoir installé votre chien à l'arrière du véhicule. Assurez-vous que sa place est bien aérée, sans qu'il puisse toutefois passer sa tête par la fenêtre. Sinon gare aux otites et conjonctivites !
Si le trajet doit être long il est souhaitable de s'arrêter toutes les 2 heures. Votre chien tout comme vous à besoin de se dégourdir. Arrêtez vous dans un endroit calme et ombragé, promenez votre chien en laisse, soyez très prudents, ne le lâchez pas, les aires des autoroutes sont très dangereuses pour votre compagnon.
Attention aux coups de chaleur !
Si vous voyez que votre chien a trop chaud pendant le trajet, n'hésitez pas à l'asperger ou le mouiller avec un linge humide, en particulier la tête. Prévoyez de l'eau pour lui donner à boire toutes les 2 heures.
Et pendant les arrêts (pique-nique, restaurant...) ne laissez pas votre chien dans la voiture, même à l'ombre (cf. coup de chaleur).
En avion :
Plusieurs mois avant votre départ vous vous serez renseigné sur les vaccinations et les formalités obligatoires dans votre pays de destination, demandez également à votre vétérinaire les particularités du pays (climat, risques particuliers ...).
La plupart des compagnies aériennes acceptent les animaux. Généralement les chiens de moins de 5 kg peuvent voyager en cabine, à condition de les garder dans un sac de transport ne mesurant pas plus de 1m15 et d'avoir prévenu au moment de la réservation, le nombre d'animaux en cabine étant réglementé
Les chiens de plus de 5 kg doivent voyager en soute, dans une caisse de transport réglementaire que vous pourrez éventuellement vous procurer auprès de la compagnie.
Un supplément de prix vous sera réclamé.
Les chiens-guides, en avion comme dans tous les moyens de transport, font l'objet de mesures particulières.
SOURCES :
Pour les femelles
Age requis
Les avis diffèrent suivant les praticiens: certains recommanderont d'intervenir avant les premières chaleurs, d'autres entre les premières et les secondes chaleurs.
La mode voudrait que la chirurgie soit pratiquée sur des animaux de plus en plus jeune . Et il n'est pas rare aujourd'hui de proposer une stérilisation sur une chienne de 4/5 mois d'âge. Le seul effet secondaire noté semble être , de temps en temps , une taille à l'âge adulte légèrement supérieure.
Quand on intervient à la puberté, il n'existe aucun moyen exact de savoir si la chienne est arrivée à la maturité sexuelle : sauf un...l'arrivée des premières chaleurs !!Aussi conseillons nous d'intervenir , dans ce cas de figure , aprés les premières chaleurs et avant les secondes chaleurs. Ce qui nécessite d'être trés vigilant sur l'apparition des premières chaleurs: des écoulements de sang suspects, des mâles qui tournent autour de la maison... Attention... Il faudra laisser la chienne enfermée pendant au moins 3 semaines et éviter tout contact: le délit ne prend que quelques secondes ( j'exagère, disons quelques minutes pour ne froisser personne...). Sinon , faites-la opérer en bas âge et vous n'aurez pas ce problème de chaleurs à gérer.
Les différentes chirurgies
Différentes méthodes peuvent être employées
- enlever les ovaires: la chienne n'aura plus de chaleurs. Attention à la prise de poids dans les années qui suivent: souvent la nourriture devra être contrôlée; il est plus facile de prévenir l'obésité que de la traiter une fois installée.
- enlever ovaires et utérus: c'est mieux mais plus cher. On évite ainsi tout risque d'infection utérine ultérieure et de complication à terme: cancers....
- ligature des trompes: possibles mais la chienne aura toujours des chaleurs: saignements , mâles prêts à tout...., etc...Le risque d'infection utérine est plus grand car la chienne acceptera les accouplements éventuels donc peut être à terme nécessité de réintervenir pour enlever l'utérus. A éviter donc .
Faire ou ne pas faire....
Là est la question: les avantages nous paraissent importants par rapport aux inconvénients rares des ces chirurgies. Par ailleurs il n'est pas rare d'opérer des chiennes en urgence pour des problèmes variés: infection utérine, mise bas difficile d'où césarienne. Ces chirurgies en urgence sont toujours plus coûteuse que la chirurgie de base et peuvent mettre en danger la vie de l'animal puisqu'on intervient sur un organisme affaibli.Il n'y a pas de règles stricte: chacun agira à sa guise !!
Pour les mâles :
A quel âge ?
cf les femelles. Trés souvent on envisage la castration du mâle parce que celui-ci fugue. Les fugues non liées au sexe ne seront pas améliorées par la castration, bien évidemment... La castration est fortement recommandée quand sur un animal pubère les deux testicules ne sont pas en place. En effet la cancérisation intervient souvent sur le testicule non en place dans les cinq ans qui suivent. On peut n'enlever que le testicule non en place mais votre mâle peut alors reproduire et transmettre ce "défaut" à sa descendance.
Les chirurgies possibles
- la castration consiste à enlever les deux testicules.
- la vasectomie consiste à laisser les testicules en place mais à couper le cordon qui amène les spermatozoïdes des testicules à la prostate rendant ainsi impossible toute fécondation. Remarque: lorsque les testicules ne sont pas en place dans les bourses et qu'aucune contrainte anatomique ne s'y oppose, il est possible de replacer chirurgicalement les testicules dans les bourses.
Que faire ?
Si le chien fugue pour des raisons sexuelles ou supposées telles, si les testicules ne sont pas en place aprés la puberté il est recommandé de pratiquer la castration. Sinon, la castration est loin d'être systématique chez le mâle.
Remarque: la castration est également indiqué chez le mâle âgé dans le cas de tumeurs péri anales, d'hypertrophie de la prostate ou de traitement chirurgical d'une hernie périnéale ( dont on sait que l'hypertrophie de la prostate augmente le risque de récidive )
Source : animols.com
Oreilles
La présence de poils sur la face interne de l'oreille crée un milieu clos qui favorise le développement des bactéries, particulièrement chez les chiens à oreilles tombantes.
Ces poils permettent également aux épillets de certaines graminées de remonter jusqu'à l'intérieur du conduit auditif; s'ils atteignent le tympan ils peuvent le percer.
Pour prévenir ces désordres, une bonne hygiène est indispensable :
Maintenir les poils du pavillon de l'oreille propres, épiler les poils qui se trouvent à l'entrée du conduit auditif. Ne jamais nettoyer le conduit proprement dit, car le coton-tige ne ferait que de tasser un peu plus le cérumen.
Mettre régulièrement de l'acide borique dans le conduit, ce qui limite les fermentations.
En voiture ne pas permettre au chien de passer la tête par la fenêtre
Après chaque baignade, bien essuyer l'intérieur des oreilles avec une serviette.
Attention : en se grattant et en secouant sa tête votre chien peut faire éclater un vaisseau du pavillon de l'oreille, ce qui crée un othématome qui nécessitera une intervention chirurgicale.
Yeux
Les yeux du chien sont souvent soumis à rude épreuve, du fait de l'activité même du chien : piqures de ronces, chocs, irritation mécanique, grattage, bagarres ...
L'oeil est un organe fragile, et il faut régulièrement s'assurer qu'il est en bon état.
Vérifier la couleur du blanc de l'oeil : à l'état normal on voit de fins vaisseaux rouges qui serpentent sur la conjonctive qui est blanche, parfois, surtout chez les chiens agés, on peut voir des taches de couleur marron. Si, par contre, la conjonctive est rouge et que les vaisseaux sont très visibles, il faut rapidement consulter un vétérinaire.
Vérifier que le chien ouvre correctement l'oeil : parfois la gêne ressentie par l'animal l'oblige à fermer l'oeil, qui est souvent, dans ce cas larmoyant. Là encore il faut consulter rapidement un vétérinaire.
Chez le vieux chien, on surveillera également la transparence du cristallin : le cristallin est cette loupe qui occupe le centre de l'iris et qui fait converger les rayons lumineux sur la rétine. Avec l'age, le cristallin s'opacifie : c'est la cataracte. Ce phénomène peut être plus rapide chez certains chiens, notamment en cas de diabète.
Enfin évidement, en cas de blessure il faut rapidement faire examiner l'animal.
Il faut savoir que les traumatismes à l'oeil ont souvent un aspect impressionnant, mais que traîtés rapidement et correctement, il guérissent très bien. En cas de problème occulaire, il est très important d'agir vite.
Truffe
La truffe est un organe très développé chez le chien, qui joue un rôle important. C'est grâce à elle que le chien inhale l'air qu'il inspire pour flairer. Pour respirer, surtout en cas d'effort, le chien se sert de sa gueule.
Compte tenu de son rôle stratégique, elle reflète assez fidèlement l'état général du chien.
La truffe doit être humide : le chien ne peut flairer que si les cavités nasales sont correctement humidifiées. Un chien qui a la truffe sèche est certainement malade.
Par contre la truffe ne permet pas d'apprécier la température de l'animal. Un chien malade a la truffe chaude pour la simple raison qu'elle est sèche, sans avoir nécessairement de température.
Gueule
Les dents du chien lui servent normalement à déchirer la viande, à l'arracher des os et à ronger des os. Ces efforts intenses ont notamment l'avantage de nettoyer les dents et d'éliminer la couche de tartre qui se forme sur les dents.
Malheureusement, la vie citadine n'oblige plus le chien à se servir autant de ses dents. Les propriétaires de petits chiens, de surcroît, répugnent à voir leur animal ronger des os.
En l'absence de brossage, le tartre s'accumule et constitue un milieu favorable à la prolifération bactérienne, ce qui donne une très mauvaise haleine au chien. Plus grave, le tartre fini par s'insinuer sous la gencive, ce qui conduit à la chute de la dent.
Pour ne pas en arriver là, il est indispensable d'assurer une bonne hygiène bucco-dentaire à son chien.
Le plus simple est de donner une fois par semaine un os plat cru (palette de boeuf ou de veau); laisser le chien le ronger pendant une heure puis le lui retirer et le jeter.
Pour ceux que la vue d'un os révulse, il existe la possibilité de donner des croquettes (vendues par votre vétérinaire) spécialement conçues pour nettoyer les dents des chiens.
Enfin pour les animaux aux dents trop entartrées, il sera nécessaire de pratiquer un détartrage sous anesthésie.
Respiration
Une respiration anormale peut être le premier symptôme d'affections graves sans rapport direct avec les poumons. Comme dans de nombreux cas un diagnostic précoce augmente sensiblement les chances de guérison.
En cas d'essouflement anormal du chien, on doit toujours craindre une insuffisance cardiaque voire une intoxication aux anticoagulants. Il est dans ce cas impératif de consulter rapidement un vétérinaire.
De même, on fera très attention à une toux chronique, surtout si elle est déclenchée par un exercice physique, ou par une excitation, ou si elle survient quand le chien est couché.
Savez-vous que votre chien a un champ de vision plus large que le vôtre, que sa vision nocturne est meilleure, qu'il distingue particulièrement bien les objets en mouvement et, au contraire, a une moins bonne perception des objets fixes et des couleurs ? Ses yeux si précieux doivent être conservés en parfaite santé aussi longtemps que possible !
Des larmes de chiens
Les larmes chargées de maintenir une humidité constante au niveau de l'œil de votre chien sont normalement évacuées dans le nez, via les canaux lacrymaux reliant les yeux aux cavités nasales.
Chez certains chiens, plus souvent de petite race (bichon, caniche, yorkshire, et shi-tzu), ces canaux ont une forme favorisant leur obstruction fréquente. Il en résulte un écoulement des larmes sur la face de l'animal et ceci induit la formation de traces brunâtres près des yeux. A l'opposée, il existe une maladie appelée « kératoconjonctivite sèche » lors de laquelle les larmes du chien sont anormalement peu abondantes et il en résulte une sécheresse de la cornée induisant inflammation et douleur. Il est alors notamment nécessaire d'administrer des larmes artificielles au chien atteint.
Comment prendre soin des yeux de son chien ?
Les chiens qui ont les yeux propres et ne présentent pas d'écoulements anormaux ne doivent faire l'objet d'aucun soin particulier.
Par contre, les chiens ayant des canaux lacrymaux régulièrement bouchés doivent bénéficier d'un nettoyage des yeux et des écoulements à l'aide d'un produit nettoyant spécialement prévu à cet effet et ceci 1 à 4 fois par semaine en fonction de l'importance des écoulements. En outre, certains animaux possèdent un poil abondant à proximité des yeux qu'il est recommandé de couper lorsqu'il gêne la vision ou irrite l'œil. Cette situation n'est pas rare chez les chiens de race bobtail, bichons et schnauzers.
Aspect des yeux modifié par la maladie
Lorsque le chien vieillit, il peut se produire une opacification du cristallin induisant un voile bleuté puis blanchâtre à la surface de l'œil. Cette teinte blanche peut aussi provenir d'un diabète non traité ou mal stabilisé. Une autre affection pouvant modifier l'aspect de l'œil de votre chien est une inflammation des muqueuses entourant l'œil (conjonctives). Ainsi, votre ami peut souffrir de conjonctivite lorsqu'un corps étranger vient se loger dans son œil (morceau de bois, sable, poussière …). En outre, un phénomène allergique, des courants d'air, des cils mal orientés, des paupières anormales ou encore certains virus et bactéries peuvent aussi induire une telle inflammation.
Dans tous ces cas, les conjonctives du chien sont rouges et enflées et un écoulement peut apparaître. Lors des cas sévères, la cornée peut être lésée voire même s'ulcérer et être à l'origine d'une douleur intense. Une autre maladie relativement fréquente chez les jeunes chiens consiste en un grossissement de la glande se trouvant sous la 3e paupière : une masse rouge ressemblant à une petite cerise apparaît alors au niveau de l'angle interne de l'œil. Cette situation nécessite une chirurgie consistant à replacer la glande dans une position correcte.
SOURCES : Anne Pensis, vétérinaire
Le chien ou le chat sont particulièrement ritualisés dans leurs comportements du quotidien, souvent «réglés comme du papier à musique» pour réagir à nos emplois du temps qui dictent les leurs.
C’est d’ailleurs dans la « routine » que nos compagnons se sentent le mieux (surtout les plus sensibles) : c’est habituel donc prévisible, alors ça les rassure.
Au rythme de nos allées et venues, entièrement dépendant, le chien se fabrique un « catalogue de comportements canins » persos, tout organisé autour de nos activités humaines, professionnelles ou autres.
Toute modification singulière des conduites de nos compagnons, de leur aspect physique et leur regard doit donc retenir l’attention du maître.
Sa « mine abattue », son manque d’entrain à sortir en balade, sa gamelle qui ne le motive plus, ses jouets qui le laissent insensible sont déjà des signes de malaise manifeste.
S’il ne se lève plus ou cherche à s’isoler, s’il est agité, halète fortement, geint, boîte, titube, s’essouffle vite, boit davantage, vomit, tousse, crache, a la diarrhée ou du mal à éliminer : autant de comportements qui signalent l’inconfort ou la douleur et qui doivent donc nous alerter.
Sans se précipiter chez le vétérinaire au moindre gémissement, il y a lieu de faire preuve de calme et discernement : répondre promptement s’il y a urgence ou plutôt prendre un peu le temps d’examiner la situation.
Les maîtres d’animaux familiers se sentent souvent démunis face à la maladie de leur compagnon, un peu comme ces parents avec leur bébé malade, qui ne peut expliquer ni son mal ni son ressenti. Il est parfois difficile de faire la part des choses devant le changement remarqué : est-ce le signe annonciateur de maladie grave ou «cela va t’il passer rapidement ? »
Les vétérinaires nous conseillent d’avoir le réflexe de prendre la température de notre chien ou notre chat s’il semble mal en point, les normales se situant autour de 38°5. En dessous de 37°5 ou au-dessus de 39°5, mieux vaut faire examiner l’animal au plus vite.
Ces praticiens nous ont appris aussi à repérer certains symptômes qui les guideront vers un diagnostic plus rapide, et ils nous informent par ex :
- Qu’en été, une respiration rapide, des halètements sonores et une démarche chancelante peuvent être signes d’un coup de chaleur.
- Un animal qui boit énormément, s’essouffle facilement…une affection des reins ou autre maladie.
- Un chien abattu sans appétit, dont les urines deviennent foncées, peut faire penser à une piroplasmose transmise par une tique infectée.
- Un chien de grande taille, prostré, faisant de vains efforts pour vomir, peut faire un retournement d’estomac (complication survenant souvent après l’absorption d’une grande quantité d’aliment ou d’eau, suivie d’effort physique intense) Le vétérinaire devra intervenir sur l’heure pour sauver l’animal.
- Un animal qui boîte s’est peut-être fait une entorse, une fracture (mais avant de s’alarmer, il est bon de vérifier préalablement l’intégrité des coussinets !)
Comment pourraient-ils comprendre ?
Les visites chez ce praticien n’enchantent pas nos compagnons. Nous voulons les voir guérir, mais ils n’ont aucune possibilité de comprendre le sens d’interventions médicales parfois douloureuses. Comment un animal pourrait-il comprendre que subir des soins déplaisants soit en réalité pour son bien ?
Ils sont peu coopératifs pour certains, et on les comprend !
Ils n’aiment pas qu’on les attache, les muselle, les immobilise écrasés sur une table, les pique ou leur enfonce instruments ou produits dans les orifices naturels, etc…-idem pour les êtres humains d’ailleurs, bien qu’ils aient pourtant la capacité de s’expliquer ces nécessités- !
Les animaux eux, vivent toute cette sollicitude comme une atteinte à leur intégrité physique, à leur bien-être.
Dès leur plus jeune âge, quelques apprentissages appropriés pourront les aider à mieux tolérer les soins de notre part, comme à mieux vivre ces passages obligés (vaccinations, détartrages) dans ce lieu aux odeurs fortes et non familières.
Pour minimiser le stress inévitable des soins :
- Habituer très tôt le jeune animal à être manipulé, brossé par différentes personnes, doucement avec des caresses, d’abord debout, puis couché. D’une voix enjouée obtenir gentiment son calme et prendre garde à ne pas lui faire vivre négativement tout contrôle régulier des yeux, oreilles, dents, pattes…obtenir progressivement sa docilité par terre pour ces soins, ensuite sur une table, et gratifier la docilité d’une petite friandise.
- Familiariser très jeune, le chiot à la muselière, en la banalisant et gratifiant l’animal en mettant une gourmandise au fond. (On peut cependant s’y prendre de même avec un adulte, en la lui faisant porter de courts instants, sans raison ou en jouant avec lui, en le caressant)
- Habituer également de manière ludique, le chiot ou le chaton à entrer, occuper et ressortir de sa boîte de transport, en y jouant avec lui par exemple. Ou bien la laisser ouverte près de son lieu de couchage pour qu’il la découvre par lui-même : cette boîte n’est ainsi plus associée d’avance à un fatal mauvais traitement.
- Veiller à ce que la voiture soit associée aux sorties agréables comme la promenade pour le chien par exemple, et pas juste réservée aux visites chez le vétérinaire (c’est le cas pour certains gros chiens qui sortent peu ou toujours en balade « à patte » ou pour les chats et qui reconnaissent déjà le transport en voiture comme signe annonciateur de misères !)
Grâce à ces quelques apprentissages, les soins chez le vétérinaire seront déjà vécus un peu moins durement, parce que la détresse émotive ne naîtra pas d’avance. Monter sur la table d’examen, être manipulé, inspecté, porter sa muselière (si elle est nécessaire pour certains chiens)…tout cela ne sera pas forcément promesse de tourments, mais gestes anodins ou de bienveillance.
Lors de ces visites, l’animal perçoit très bien l’attention renforcée, l’inquiétude, les émotions négatives du maître, et il est évident que notre anxiété ne l’aide pas, bien au contraire.
Son bien être commande davantage une certaine neutralité de notre part. Inutile de vouloir le rassurer par exemple quand il tremble, ce qui aboutit à l’effet inverse, c'est-à-dire le conforter dans le fait qu’il a raison d’être effrayé ! Dans ces circonstances ou d’autres, nous aidons l’animal qui a peur si nous banalisons ce moment, et s’il ne rencontre rien d’autre que notre calme neutralité.
Plutôt initier la confiance pour donner les soins
Une fois le diagnostic établi, le maître suivra scrupuleusement les prescriptions du vétérinaire.
Les soins doivent être effectués sans excès, avec douceur et sans forcer l’attention que l’on porte à l’animal malade.
Plutôt qu’employer la manière forte pour administrer un médicament ou réaliser un soin, veillez à aborder l’animal d’une voix incitatrice et gaie. Pas non plus question de l’attirer vers vous avec une friandise par exemple, pour le capturer traîtreusement et lui faire ensuite subir vos manipulations.
Prenez le temps, faites-en une activité ludique, surtout au premier soin qui servira de modèle futur. En instaurant la confiance vous aurez plus de chance d’obtenir sa coopération, par la promesse de vos attentions, caresses et gaîté.
Les interactions basées sur la confiance ont toujours une fonction tranquillisante, à l’inverse celles basées sur la tromperie sont toxiques et angoissantes et risquent de retarder la guérison de votre compagnon.
Si l’animal souffre, certains soins sont parfois douloureux. Comprenez alors qu’il peut se retourner sur la main qui l’agresse… anticipez dans ce cas, et prévoyez alors de vous protéger.
Ne négligez jamais de caresser, de la voix et de la main, l’animal qui a été patient et docile quand vous avez vérifié, par exemple, points de sutures, écoulements ou infections possibles après une opération. Il a surmonté sa peur en vous faisant confiance, les soins suivants en seront facilités.
Après avoir bien récupéré d’un acte chirurgical, certains chiens sont heureux de pouvoir jouer et sauter de nouveau ! C’est aux maîtres de juguler ces fougues pour éviter les complications (même chose pour un cardiaque !)
S’il est capital que l’animal ait à la maison «une place à lui» pour se reposer, quand il est malade il a encore davantage droit à la quiétude et doit pouvoir profiter d’un isolement réparateur. Sans forcément le changer de place, veillez plutôt à réduire bruit et agitation autour de l’animal et faites respecter son repos, aux enfants en particulier. Le plus souvent le traitement permet d’enrayer l’affection. Malgré tous ces soins, il arrive parfois qu’une boiterie récidive. Qui n’a pas connu un chien à la «claudication diplomatique» ? qui, bien que guéri, utilise ce stratagème pour attirer l’attention et retrouver la sollicitude affectueuse obtenue lors des soins post-opératoires, ou même pour se rendre pitoyable lorsqu’il est grondé !
D’autres fois la maladie, les mêmes gastrites, diarrhées ou dermatoses reviennent. Il y a lieu alors de se demander, ce qui dans l’environnement perceptif de l’animal, pourrait bien induire ces récurrences.
Ils ne sont pas à l’abri de nos problèmes
Les chiens et les chats qui vivent étroitement avec les humains, se laissent imprégner telle une «éponge affective» . Émotionnellement en première ligne, ils partagent les tracas de leurs maîtres, leurs contrariétés et conflits, subissent leur méconnaissance des spécificités de l’espèce canine ou féline ainsi que leur anthropomorphisme. Nombre de leurs affections peuvent être les symptômes de difficultés d’adaptation, de dysfonctionnements de la relation homme/animal.
Le chien, animal social auquel des règles de vie claires et permanentes doivent être posées pour son confort relationnel, se voit souvent attribuer maladroitement les privilèges de la dominance par ses maîtres, qui prétendent ensuite exiger son obéissance. A cette place intenable, le chien déploie des comportements désordonnés en proie à des émotions contradictoires.
Or des émotions non ou mal gouvernées finissent toujours par provoquer des troubles métaboliques , et pour peu que ces émotions soient durables, ces troubles métaboliques finissent par provoquer des maladies organiques.
La peau semble le récepteur le plus sensible à ces modifications bio émotionnelles. Le tube digestif est lui aussi un excellent récepteur d’émotions…l’appareil urinaire…ainsi que le cœur .
Résultat, l’animal se gratte ou se lèche nerveusement, tousse, vomit, a la diarrhée, boîte ou bien tourne après sa queue, aboie, miaule, urine ou défèque (des selles moulées) dans la maison… Ces douleurs, lésions ou comportements altérés étant l’exact reflet des émotions ressenties.
Certaines affections peuvent aussi survenir en réaction aux problèmes personnels de membres de la famille (divorce, conflit momentané ou autre choc intra familial, déménagement, etc)
Problèmes qui ne sont pas vécus « pour eux même » par l’animal, car ça n’est pas tant le caractère heureux ou malheureux du changement de vie qui est en cause, mais plutôt le sentiment d’insécurité qu’il engendre.
Parce qu’un animal familier ne peut pas être considéré indépendamment de ses relations avec ses maîtres, face à la maladie de son compagnon, tout propriétaire devrait re-situer cette «plainte» dans son système relationnel, en se posant quelques questions :
- Qu’est-ce qui a changé dans l’environnement perceptif de mon chien ?
- N’y a-t-il pas actuellement un problème personnel ou familial qui me fait réagir différemment face à lui ?
- Quelle est mon attitude envers mon animal ? Ne suis-je pas trop anxieux pour lui ?
- Mon attachement pour lui n’est-il pas excessif, est-ce que je ne le cajole pas trop ? Ne me suis-je pas appuyé sur l’entretien et le maintien de cet attachement qui ne le laisse pas devenir plus autonome et équilibré ?
- Est-ce que je ne projette pas sur lui des désirs inconscients, des fantasmes qu’un animal ne peut ni réaliser ni assumer ? Ceux-ci influencent la manière d’être avec le chien (ou le chat) et interfèrent sur les affects et la santé de ce dernier.
L’éthologue Boris CYRULNIK l’explique dans «le cas Pupuce» et dans «le chien de remplacement»,3 qui se réfugie dans la maladie parce que son maître le vit à travers son premier chien décédé et idéalisé.
Parce que tout comportement en situation d’interaction a valeur de message, la maladie pourrait donc bien en être un aussi…une manière de dire, de montrer un mal être….
Source : Co-rédaction de Danièle Mirat et Françoise Gaudron comportementalistes
Il a droit à notre secours quand il vieillit
Pour un chien comme pour nous, le processus de vieillissement, normal et incontournable pour tout être vivant, s’étend et progresse sur une période plus ou moins longue de la vie. Pour certains, peu de signes extérieurs font prendre la mesure de leur âge qui avance, pour d’autres par contre, les indices de leur maturité nous sont plus évidents.
Torgal dalmatien de 8 ans est toujours aussi splendide et joueur, il saute dans la voiture et dévale les escaliers comme s’il n’avait pas changé. Vick, berger allemand du même âge, montre des signes bien différents. La face un peu blanchie, il n’est plus aussi vif même s’il participe encore volontiers aux jeux. Il attend devant l’escalier, gémit et marque un temps d’arrêt quand on l’invite à sauter dans la voiture, ce qu’à nos yeux pourtant, il semble encore faire facilement.
Devant le vieillissement nos chiens sont inégaux, en fonction de leur taille, leur race, leur mode de vie, leur alimentation et leur environnement. On observe qu’un grand chien entre dans le 3ème âge après ses 7 ans (son espérance moyenne de vie étant de 10 à 12 ans) tandis qu’un chien de petite race peut vivre bien plus longtemps (15/18 ans), sa vieillesse ne débutant que vers les 10 ans.
Attention à certains signes
Graduellement moins beau, moins actif, moins présent, le chien âgé est plus fragile qu’un jeune adulte. Il doit être l’objet d’observations et d’attentions toutes particulières, car le vieillissement gagne petit à petit les appareils digestif, urinaire, cardio-vasculaire et respiratoire, les systèmes nerveux, locomoteur et reproducteur. C’est ainsi que lentement l’animal peut en venir à souffrir dans sa locomotion, s’essouffler, mal entendre, mal voir ou mal se contenir (plusieurs de ces déficiences finissant souvent par s’ajouter !).
Le cerveau, organe de traitement des informations et de commande, est aussi concerné par le vieillissement. Son inévitable dégénérescence entraîne et accompagne progressivement nombre d’altérations organiques, mais aussi des troubles de l’humeur et du comportement.
Résultat, la vitalité du chien est diminuée et il peut être moins prompt à répondre à nos sollicitations pour les promenades et les jeux, ou à nos demandes ponctuelles d’effort physique, comme évoqué plus haut, avec Torgal et Vick.
Regarder son chien vivre et se déplacer, le palper, noter tout changement de comportement pour reconnaître ses déficiences progressives, aide à vite déceler l’apparition d’une maladie liée au vieillissement pour laquelle le vétérinaire devra être consulté. Sans pouvoir rajeunir l’animal, ce praticien peut retarder ou parfois éviter une maladie inhérente à « l’âge mûr » et le plus souvent assurer au chien une meilleure qualité de fin de vie.
L’aider à vivre mieux son 3ème âge
Toutes les médecines actuelles, y compris l’homéopathie, la phytothérapie, l’acupuncture, l’ostéopathie, peuvent aider à une activation des fonctions vitales ralenties par la vieillesse, une récupération fonctionnelle du tissu nerveux, un soulagement dans les affections inflammatoires des articulations ou des bronches, une amélioration de la fonction cardiaque, du tube digestif, du foie, et des reins, etc.
Toutes les médecines actuelles, y compris l’homéopathie, la phytothérapie, l’acupuncture, l’ostéopathie, peuvent aider à une activation des fonctions vitales ralenties par la vieillesse, une récupération fonctionnelle du tissu nerveux, un soulagement dans les affections inflammatoires des articulations ou des bronches, une amélioration de la fonction cardiaque, du tube digestif, du foie, et des reins, etc.
Le régime alimentaire peut être progressivement adapté, supplémenté, et la prise de nourriture fractionnée pour faciliter l’assimilation. Au niveau de la gestion du quotidien, il est bon de garder les habitudes du chien vieillissant, tout en les aménageant un peu. La routine est rassurante pour lui et la rupture avec ses repères journaliers est capable de le désorienter et le stresser facilement. Par exemple, une mise en pension peut être très mal vécue, même chose pour un déménagement ou l’absence ponctuelle d’un membre de la famille.
Pour un vieil animal, l’allongement du temps de repos et de sommeil est normal et ne devra donc pas être une inquiétude. Mais on peut lui aménager une place de repos plus moelleuse (hors courant d’air) et plus au calme (mais sans le reléguer !) car tout en gardant le contact avec la vie de famille, le chien pourra bénéficier de repos plus réparateurs et s’économiser.
Attention tout particulièrement à le protéger de l’agitation des enfants, qui perçoivent mal et ne comprennent pas bien les changements de comportement de l’animal. Selon leur âge, il est bon de leur apprendre qu’un chien de 14 ans n’est pas un adolescent mais un senior. Que l’on doit respecter sa fatigue et ses déficiences liées au vieil âge et qu’il faut l’aborder et jouer avec lui sans brutalité et faire des caresses moins appuyées et moins prolongées à cause de sa plus grande sensibilité.
La turbulence des jeunes humains est moins bien vécue par un animal devenu moins tolérant, simplement parce qu’il souffre des maux divers de la vieillesse (ex : une arthrose douloureuse) et craint les bousculades, d’où parfois des grognements et même des coups de crocs d’un compagnon qui jusque là était pourtant si gentil et patient.
Côté balades, il s’impose de les adapter progressivement à ses possibles limitations locomotrices ou cardio-respiratoires par exemple, et d’en réduire un peu la durée, mais surtout pas le nombre au contraire. Les parcours plus plats sont à privilégier et gare aux conditions climatiques extrêmes (froides ou très chaudes) qui surmènent spécialement les organismes fragilisés.
Un nouveau compagnon pour lui ?
Il vaut mieux s’abstenir d’amener « dans les pattes » d’un senior fatigué, un chiot turbulent par nature, qui risque de le bousculer et l’épuiser avec sa vitalité débordante et ses mordillements. Mais si l’on introduit un jeune animal dans le groupe familial quand le senior est encore bien actif, alors cela peut être bénéfique pour les deux.
Rappel
L’animal avançant en âge et qui se fait plus lent, hésitant, montrant des réticences à vos propositions d’effort physique, « s’oubliant » parfois ou de plus en plus régulièrement dans l’habitat, n’est pas un désobéissant.
Il conviendra de ne pas l’accabler parce qu’il vieillit et de ne pas le bousculer pour qu’il avance plus vite lors des balades ou de ne surtout pas lui réduire son eau pour qu’il n’urine pas partout ! Toutes ces défaillances doivent appeler notre indulgence et notre patience, pour un animal qui a su tant nous ravir quand il était encore plein de vitalité… il n’y a pas si longtemps !
SOURCE : Danièle Mirat Comportementaliste
(http://www.communicanis.com/) et Michel Quertainmont Comportementaliste (http://comportementaliste-mq.com)
Les AVC chez le chien surviennent brutalement et mettent en péril sa vie. Il n'y a pas de races prédisposées, ni de facteurs à risque.
Il arrive que de jeunes chiens puissent aussi être victimes d'AVC. La nature et l'ampleur des séquelles issues d’un accident vasculaire dépendent de la localisation des lésions cérébrales et de la précocité du traitement. Certains signes intenses et dramatiques doivent vous alerter, si vous avez le moindre doute, allez chez votre vétérinaire de toute urgence.
Les signes de l’accident vasculaire
Vous pourrez constater, si vous être présent lors de l’accident vasculaire, que votre chien tombe brutalement sur le sol en perdant connaissance, cette perte de connaissance peut être fugace, mais elle peut aussi annoncer un coma qui est alors caractérisé par un relâchement musculaire de tout le corps, une respiration anormale et un ralentissement du rythme cardiaque. Il peut également être pris brusquement de crises convulsives généralisées.
Les crises convulsives peuvent se succéder après de brefs intervalles ou être ininterrompues. Il peut arriver que le chien décède avant d’avoir le temps de faire quoi que ce soit, mais le plus souvent, il reprend conscience et essaie même de se relever quand les crises cessent. Des troubles neurologiques apparaissent alors. Soit immédiatement soit dans un laps de temps durant lequel le chien semblait récupérer.
Il peut souffrir d'une paralysie de la face, de la langue, d'un ou plusieurs membres, de la perte de la vue, de réactions anormales à l'appel, d'un changement de comportement, d'écoulement de bave d'un côté...
Causes et diagnostics
L’accident vasculaire est provoqué par la rupture d’une artère ou un arrêt de l’apport de sang, ce qui provoque une hémorragie, qui entraine à son tour un hématome. Ce dernier comprime les tissus cérébraux et s’amplifie quand un œdème se forme autour de l’hématome.
Sources : Chrystelle Rousseau
Les chiens sont des omnivores (leur ration doit comporter de la viande, des féculents, des fibres…).
Les chats sont des carnivores stricts (leur ration est quasi exclusivement composée de viande).
A la différence de l’homme, la variété alimentaire chez le chien ou le chat est plutôt néfaste. En effet, les variations d’aliments perturbent l’équilibre de la flore digestive ce qui aboutit à des fermentations excessives et donc à des flatulences ou des diarrhées.
C’est pourquoi on recommande de ne pas changer l’aliment d’un chien ou d’un chat juste pour « lui faire plaisir » ou parce qu’il a une baisse d’appétit.
Eventuellement, si un même produit existe en plusieurs saveurs (saumon, poulet, agneau….) on peut l’envisager car la composition de l’aliment restera identique et ne déséquilibrera pas la flore digestive.
Lorsqu’un changement s’impose (changement de propriétaire, changement d’âge, problème particulier…), il doit être progressif et s’étaler sur une semaine.
En pratique, pendant cette période de transition on mélange les anciennes et les nouvelles croquettes, en diminuant progressivement les anciennes et en augmentant progressivement les nouvelles. Le volume de la ration doit rester sensiblement identique.
A la moitié de la semaine vous devez être à un mélange 50/50.
Source : Article proposé par la société Croquetteland
Spécialiste en conseils nutritionnels pour animaux de compagnie - www.croquetteland.com
Ce sont des empoisonnements accidentels dus à l’étourderie et à la négligence du maître. Pour les éviter il faut avoir une attention accrue et la connaissance des dangers.
Les intoxications peuvent êtres causées par des produits ménagers, des médicaments qui traînent ou des corps chimiques destinés à la destruction des nuisibles.
Enfermez les produits destinés au nettoyage ou à la vaisselle : le léchage d’eau de Javel entraîne des brûlures de la langue et de la bouche, les détergents entraînent des troubles digestifs et un simple antigel peut tuer.
Grand danger des insecticides : une simple boule de naphtaline, une plaquette d’insecticide, provoque des troubles nerveux graves. Les raticides à base d’anticoagulants causent des hémorragies internes tardives et dramatiques.
Faites attention quand vous détartrez vos toilettes, refermez le couvercle, car un chien pourrait très bien s’y désaltérer.
Les somnifères et tranquillisants utilisés par les humains peuvent entraîner un effet fatal pour le chien.
Les gestes qui sauvent :
si le chien absorbe un poison, il faut le faire vomir en lui faisant avaler de force de l’eau très salée mais il ne faut jamais utiliser de lait. S’il y a des brûlures de la cavité buccale, il faut la rincer abondamment et aller de suite chez le vétérinaire en notant bien la marque du produit en cause.
Source : French Toutou
Le chien est plus ou moins sensible au froid. Tout dépend de son âge, de sa manière de vivre et de son état de santé.
A la naissance, un chiot n’a pas son système de régulation thermique encore en place. Il se réchauffe grâce à la chaleur de sa mère ou à un système artificiel (lampe à infrarouges, plaque chauffante…). En devenant adulte, tout rentre dans l’ordre, et ils deviennent même pour la plupart, extrêmement résistants au froid ; par exemple les chiens de chasse n’hésitent pas à plonger dans des lacs gelés pour ramener le gibier, ou bien les chiens nordiques habitués à supportés des températures extrêmes lors des randonnées.
Et bien d’accord ! Mais pour notre chien de canapé, qu’en est-il ?
Bien nourri et faisant de l’exercice, notre chien familial supporte les hivers rigoureux sans manteau à condition bien sûr qu’il ne soit pas mouillé, qu’il ne reste pas immobile, et qu’il ne vive pas dans un appartement surchauffé.
Le chien âgé, avec un système nerveux vieillissant, un foie fatigué et un exercice musculaire réduite, a son système régulateur perturbé. Il est plus frileux. Il est donc conseillé de le protéger avec un manteau des premières gelées.
L’état de santé de votre chien a un impact sur sa résistance au froid. Les insuffisances hépatiques rendent l’animal plus sensible au froid. Le foie joue un rôle important dans sa régulation thermique. Pour les chiens très fragiles des reins et des intestins, le froid de l’hiver peut entraîner des gastro-entérites et des problèmes urinaires.
Pour les chiens ayant des problèmes respiratoires, le froid peut générer des trachéites et provoquer chez l’animal de fortes quintes de toux.
Les gerçures des pattes, contrairement à ce que l’on peut penser, ne sont pas très fréquentes, elles sont dues essentiellement au sel répandu sur les routes pour faire fondre la neige. Mais rien n’empêche de mettre une protection sur les pattes de votre animal : soit des bottines en néoprène, soit une protection par fart qui protège et évite les glissades. Si vous partez à la neige avec votre chien, des conjonctivites sont possibles lorsqu’il y a une forte réverbération du soleil sur la neige.
Comme nous, nos amis, même avec leur fourrure, sont plus ou moins sensibles au froid. Rien ne vous empêche de les couvrir pour les protéger du froid et de l’humidité. Il sera même à la mode et pourra faire sensation dans tous vos déplacements.
Sources : French Toutou
Certains signes ne trompent pas : température corporelle grimpante, respiration rapide et intense, perte de conscience ... Votre animal souffre bel et bien d'un coup de chaleur. Eleveurs & Pédigrée vous donne quelques conseils basiques vous permettant d'éviter les coups de chaleurs par ces périodes de forte chaleur.
L'EAU, ESSENTIELLE À L'HYDRATATION DE VOTRE COMPAGNON
Certes, cela semble basique, mais l'eau reste l'arme la plus efficace pour atténuer les effets de la chaleur. Votre chien doit donc avoir en permanence de l'eau à disposition. Par contre, veillez à ce que l'eau que vous lui donnez soit bien à température ambiante : une eau trop froide provoquerait chez lui un choc thermique, voire des diarrhées.
Afin de diminuer sa température corporelle, vous pouvez disposer un peu d'eau sur ses pattes et sa tête. Les plus petits animaux pourront bénéficier d'un vaporisateur d'eau à température ambiante ou d'un brumisateur.
UN ACCÈS À L'AIR POUR MIEUX RESPIRER
Placez votre animal dans la pièce la plus fraîche et la mieux aérée de façon à ce qu'il ne souffre pas d'un manque d'air et de difficultés respiratoires. Sortez-le, dans la mesure du possible, tôt le matin et tard le soir (avant 11h et après 20h).
Baissez les volets et gardez les fenêtres dans la journée afin d'éviter de faire rentrer la chaleur à l'intérieur.
CES PETITS GESTES QUI SAUVENT
Si vous êtes accompagné de votre chien durant un déplacement, il vous est conseillé de recouvrir une partie de sa cage avec une serviette humide, tout en laissant l'autre moitié libre afin que l'air puisse circuler.
Vous souhaitez rafraîchir votre animal ? Procurez-vous un ventilateur, mais ne le dirigez pas directement sur lui.
Vous pouvez également couper les poils de votre chien à poils longs, afin de les raccourcir et d'aider votre compagnon à réduire sa température corporelle.
Les niches en bois ou en plastique sont à éviter à tout prix ! En cas de fortes chaleurs, la température intérieure de ces habitations est tout bonnement insoutenable pour votre animal.
N'hésitez pas à appliquer ces quelques règles pour votre animal, qui vous en sera plus que reconnaissant !
Tout comme chez l’homme, les cancers sont fréquents chez nos animaux de compagnie. Une prise en charge précoce est alors le meilleur gage de guérison et/ou de survie.
Tumeur de la mamelle, cancer de la prostate ou des testicules… Nos animaux ne sont pas épargnés par ces affections qui relèvent pour la plupart de la chirurgie.
GARE AUX TUMEURS MAMMAIRES
• Qui est concerné ? Ce sont surtout les chiennes de plus de six ans et qui n’ont pas été stérilisées, qui peuvent présenter une ou plusieurs boules au niveau des mamelles. Les chattes ayant reçu des traitements pour interrompre leurs chaleurs sont également plus à risque.
• Comment ça se présente ? Au départ, la boule est toute petite, mais en l’absence de prise en charge, elle ne fait que grossir ou précède l’apparition d’autres boules.
• La meilleure façon de prévenir ? La stérilisation des chiennes et des chattes, si possible avant leurs premières chaleurs, est une prévention si efficace que les vétérinaires n’hésitent pas à la conseiller aux propriétaires de chiennes qui ne souhaitent pas voir leur animal avoir des portées.
• Sur quoi repose le traitement ? En cas de tumeur mammaire, le vétérinaire n’a pas d’autre choix que d’opérer, sauf si la santé de l’animal est incompatible avec une anesthésie et une intervention. Le jour J, le vétérinaire retire la boule isolée ou la chaîne de mamelles en cas de tumeurs multiples et prescrit un traitement antibiotique postopératoire et des soins locaux. En l’absence de métastase pulmonaire, le retrait de la ou des tumeurs mammaires assure généralement la guérison
QUAND LES TESTICULES SONT TOUCHÉS
• Qui est concerné ? Contrairement à l’humain chez qui le cancer du testicule touche essentiellement le jeune, chez le chien, c’est plutôt l’animal âgé qui est concerné. Autre différence de taille : les deux testicules peuvent être cancéreux chez le chien alors que chez l’humain, c’est exceptionnel
• Comment ça se présente ? C’est la taille du ou des testicules qui donne l’alerte. Au départ, l’augmentation de leur volume peut passer inaperçue, mais le propriétaire attentif fi nit toujours par constater un grossissement anormal. Plutôt que de tout mettre sur le compte de son vieillissement et de se contenter de surveiller, mieux vaut prendre rendezvous avec le vétérinaire car au moindre doute, il opère.
• La meilleure façon de prévenir ? Un chien castré à qui on a retiré les testicules, n’a évidemment plus ce problème. Pour autant, les vétérinaires ne conseillent pas spécialement de castration systématique chez le chien, dans la mesure où ce cancer n’est pas très fréquent et qu’il métastase peu. Seule exception à la règle, le chien qui présente un testicule cryptorchide (qui n’est pas descendu dans le scrotum). Dans ce cas précis, le risque ultérieur de cancer du testicule est important : l’opération visant à retirer ce testicule avant l’âge de 7 ans, représente alors la meilleure des préventions.
• Sur quoi repose le traitement ? Là encore, tout repose sur la chirurgie : le ou les testicules malades sont retirés dans leur intégralité.
LA PROSTATE N’EST PAS À L’ABRI
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• Qui est concerné ? C’est plutôt le vieux chien qui est concerné, mais contrairement à l’être humain, le cancer de la prostate du chien est rare. En contrepartie, son pronostic est nettement moins bon que chez l’homme, car cette tumeur a tendance à métastaser au niveau du foie, des poumons, des reins, etc.
• Comment ça se présente ? Il n’est pas possible de se rendre compte qu’une prostate grossit puisqu’elle n’est pas visible. En revanche, une douleur ou la présence de sang dans les urines doit donner l’alerte. Pour affi ner son diagnostic, le vétérinaire doit encore réaliser une échographie prostatique et faire des analyses sanguines. Il est aussi souvent amené à réaliser un bilan d’extension, car au moment de ce diagnostic, environ 70 % des cancers de la prostate présentent déjà une métastase.
• La meilleure façon de prévenir ? Il n’y a pas de prévention connue.
• Sur quoi repose le traitement ? Le traitement est palliatif, reposant sur les médicaments antidouleur pour essayer de rendre la vie du chien moins compliquée. L’ablation chirurgicale de la prostate n’est pas toujours envisageable car il s’agit d’une chirurgie lourde, difficile, pouvant en outre se solder par une incontinence fécale et urinaire. Cependant, lorsqu’elle est possible, si besoin avec une chimiothérapie ou une radiothérapie, c’est la solution la plus sûre.
Source :
• Nathalie SZAPIRO-MANOUKIANJournaliste spécialisée