Le chien et l'homme


Cet article donne des informations fascinantes sur comment la relation entre les gens et les animaux s'est développée au fil de milliers d'années.

A travers l'histoire, les animaux ont joué un rôle clé dans la vie des hommes bien que la plupart du temps ces derniers les aient considérés comme un moyen de se nourrir, de s'habiller et de se déplacer et parfois comme objets de vénération. Bien que les animaux soient encore utilisés à ces fins dans le monde entier, le rôle de beaucoup d'animaux dans la société a changé. Le nombre des animaux destinés à la compagnie et aux loisirs a augmenté considérablement.

Voici quelques révélations fascinantes concernant l'évolution des relations entre les hommes et les animaux au cours des siècles.

Les communautés préhistoriques
A l'époque préhistorique la relation entre l'homme primitif et les animaux était celle du chasseur et de la proie. Les gens considéraient les animaux comme des fournisseurs de nourriture et de peaux pour l'habillement.

Le premier animal à franchir le pas entre l'état sauvage et la domestication fut le loup, l'ancêtre commun de tous les chiens des temps modernes. Cela s'est passé il y a au moins 12000 ou 14000 ans. Les jeunes louveteaux restés soumis aux hommes jusqu'à l'âge adulte purent être dressés.

Dès le début de la domestication, les chiens furent utilisés à des fins pratiques. On les gardait parce qu'ils savaient chasser, garder et rassembler les troupeaux. Bien que les chiens domestiques fussent traités avec respect dans les sociétés primitives, tout laisse penser que certains d'entre eux étaient des animaux de compagnie il y a déjà 12000 ans. Dans le nord de l'Israël, on a découvert une tombe paléolithique où un cadavre avait été inhumé avec un chiot ou un louveteau, ce qui vient accréditer cette thèse. La main du mort était placée de façon à reposer sur l'épaule de l'animal comme pour souligner le profond lien affectif qu'ils avaient entretenu durant leur vie.

Les anciennes civilisations
Il y a près de 8 000 ans, dans le Croissant fertile au Moyen Orient, les hommes sont passés progressivement de la vie de chasseurs nomades à celle de fermiers sédentaires. Les chiens de labeur ont pris une très grande valeur dans ce contexte, mais la libre association du chat avec les hommes remonte aussi à peu près à cette date. Les maisons, les granges et les greniers constituèrent une nouvelle niche dans l'environnement qui fut vite exploitée par les souris et les autres petits mammifères, proies favorites des petits félins sauvages. Les chats qui poursuivaient ces rongeurs dans les habitations auraient été tolérés voir même attirés vu qu'ils éliminaient le fléau des rongeurs nuisibles.

Les chats étaient très prisés chez les habitants de l'Ancienne Egypte. On dit souvent que c'est eux qui ont probablement apprivoisé le chat, il y a environ 4 000 ans. Des milliers de chats étaient enfermés dans les temples pour des raisons religieuses et momifiés après leur mort. En dépit des efforts déployés par les autorités égyptiennes pour en empêcher l'exportation, le chat domestique s'est progressivement répandu dans tous les pays voisins. On estime que ce sont les Romains qui ont introduit le chat domestique en Europe où ils étaient largement considérés comme de bienfaisants destructeurs d'animaux nuisibles.

Dans certaines civilisations anciennes, on suppose que les chiens avaient une signification culturelle, surtout dans les pratiques mortuaires. Parfois, les morts étaient volontairement exposés aux chiens pour être dévorés car on pensait que cela permettait à l'âme du mort d'atteindre la vie future. Ce rapprochement entre le chien et la mort a peu a peu laissé place à la croyance que les chiens pouvaient éloigner ou empêcher la mort. Dans la Grèce antique, on gardait les chiens comme assistants thérapeutiques dans des temples dédiés à la guérison en raison de leur capacité innée de guérir les maladies.

Le fait que les classes nobles ou dirigeantes possédaient des animaux de compagnie est une longue histoire qui remonte au moins à l'antiquité égyptienne. Des bas-reliefs de cette époque montrent les pharaons en possession d'animaux de compagnie. De nombreuses dynasties d'empereurs chinois entretenaient des chiens qui en tant que chiots étaient souvent allaités par des nourrices et soignés par leurs propres serviteurs. Les nobles grecs ou romains raffolaient aussi des animaux de compagnie.

Avec le progrès des civilisations, les relations entre les hommes et les animaux sont devenues plus symboliques alors que les hommes n'en faisaient plus le centre de leur vie, ce qui les a amenés à adopter une position dominante par rapport à tous les animaux. Bien que ces derniers aient beaucoup perdu de leur signification religieuse et culturelle, certains animaux sont restés intimement liés aux hommes, mais de manière subtile, en tant que compagnons.

Le moyen âge
Dans l'Europe médiévale, du 13ème au 15ème siècle après JC, les aristocrates et les ecclésiastiques âgés aimaient les animaux de compagnie. Les chiens de salon étaient à la mode chez les dames de la noblesse tandis que les hommes préféraient prodiguer leurs soins à des animaux plus "utiles" comme les chiens de chasse et les faucons. Pendant cette période, la chasse ou la chasse à courre jouait un rôle très important chez les nobles en tant que symbole de pouvoir et de statut. Les élevages de chien se sont vulgarisés dans toute l'Europe comptant différents types de chiens de meute selon les catégories de gibier chassé.

Cependant l'Eglise chrétienne réprouvait l'entretien d'animaux de compagnie. Les prélats suggéraient de donner aux pauvres la nourriture destinée à ces animaux. En fait, l'Eglise avait surtout peur que les contacts avec les animaux ne donnent lieu à des cultes païens. Le préjudice envers les animaux de compagnie atteignit son comble pendant l'Inquisition où les preuves formulées à l'encontre des hérétiques faisaient souvent référence aux rapports intimes avec les animaux.

Lors des procès barbares menés contre les sorcières tout au long des 16ème et 17ème siècles après JC, un grand nombre d'innocents furent accusés de sorcellerie et exécutés. Le fait de posséder un "animal familier" était un symbole de satanisme constituant une preuve de culpabilité. Les accusés étaient le plus souvent des femmes âgées et socialement isolées qui gardaient ces animaux pour leur tenir compagnie. Avec le déclin de la sorcellerie, le chat regagna toutes les faveurs comme symbole de chance

Il est tout à fait possible que le rejet des animaux de compagnie à travers l'histoire s'explique du fait que les relations affectives envers les animaux étaient jugées immorales et contre nature. Jusque récemment, dans le monde occidental, on pensait communément que les animaux étaient dénués de sentiments et seulement là pour servir les hommes.

Le succès grandissant des animaux de compagnie
En Europe, jusqu'à la fin du 17ème siècle, les animaux de compagnie n'étaient pas acceptés et, jusqu'à la fin du 18ème siècle, on n'en voyait pas beaucoup chez les gens de moyenne condition. La présence d'animaux familiers sous sa forme actuelle est probablement une invention datant de l'âge victorien au 19ème siècle. A cette époque, elle était perçue comme un lien avec le monde naturel que l'on ne considérait plus comme une menace. C'était aussi la démonstration concrète de la domination de la nature par l'homme.

La Grande Bretagne avait toujours été un centre d'élevage canin depuis l'ère romaine et l'un des premiers concours de chiens officiel s'est tenu à Newcastle en 1859 avec des races de pointers et de setters (chiens d'arrêt). Pourtant, on en savait peu sur l'héritage des diverses caractéristiques avant que Charles Darwin ne publie son œuvre sur l'Origine des Races en 1859. Depuis, l'élevage des chiens et des chats a pris une tournure officielle grâce à la définition de critères de race stricts.

L'habitude d'entretenir un animal familier à l'époque victorienne reflétait les autres comportements sociaux de l'époque. On estimait que les gens de la "classe prolétaire" n'étaient pas aptes à entretenir des animaux familiers faute de quoi ils négligeraient leurs autres devoirs sociaux.

Les animaux de compagnie dans la société actuelle
Dans les sociétés actuelles, les animaux familiers remplissent des fonctions diverses ; ils peuvent être un symbole de richesse, assister les handicapés ou assurer une compagnie. Les oiseaux exotiques et les poissons sont souvent purement décoratifs. D'ailleurs, dans de nombreuses régions d'Europe centrale, on élève des oiseaux chanteurs pour l'agrément dans des cages qui pendent aux façades des habitations. Les animaux domestiques sont aussi des moyens d'expression personnels. A travers l'animal qu'ils possèdent les gens expriment leur personnalité. Par exemple les races rares de chats et de chiens représentent souvent un statut. Les chiens guides d'aveugles et les chiens d'écoute pour les sourds sont des exemples d'animaux qu'on éduque pour être assisté.

Avoir un animal de compagnie est chose relativement courante dans le monde occidental, et constitue la base d'une gamme de loisirs, comme l'élevage et le concours de chiens et de chats de race ou bien la collection de poissons tropicaux ou d'oiseaux aux couleurs vives.
Mais, dans les sociétés occidentales, on possède le plus souvent un animal familier pour avoir une compagnie. Ces dernières années, on a davantage pris conscience de l'impact positif de cette relation sur la santé humaine et sur le bien-être psychologique, d'ailleurs la médecine, elle même, reconnaît la valeur thérapeutique de cette présence.

Mais, dans les sociétés occidentales, on possède le plus souvent un animal familier pour avoir une compagnie. Ces dernières années, on a davantage pris conscience de l'impact positif de cette relation sur la santé humaine et sur le bien-être psychologique, d'ailleurs la médecine, elle même, reconnaît la valeur thérapeutique de cette présence.

SOURCE : Pedigree (www.pedigree.fr)


Le chien et l'homme

Une grande majorité des problèmes rencontrés dans la relation homme-chien vient de notre incompréhension de l’organisation sociale apte à rendre un chien heureux

Bien sur, des années de vie dans nos foyers ont changé le loup en chien domestique, mais l’observation confirme que l’organisation sociale du chien n’a finalement pas énormément changé : Le lien qui unit les loups entre eux est le modèle que le chien (toutes races confondues) va espérer trouver dans ses relations avec sa meute, c’est à dire avec sa famille humaine et avec ses congénères.

Or nous avons, nous autres humains, tendance à mélanger les notions de hiérarchie et de dominance, et à les saupoudrer de sentiments humains de frustration ou de jalousie.

Pour résumer, on peut dire que la hiérarchie est le résultat d’un accord mutuel fait de respect, ce qui aboutit à donner le plus grand pouvoir décisionnel à celui qui présente les meilleures capacités, pour le meilleur confort du groupe.

La dominance, elle, sous-entend interdits, contraintes, voire affirmation physique de son pouvoir, et ces manifestations (défis) ne sont utilisées que très ponctuellement au sein de la meute, lorsqu’un des membres se sent en droit de demander une révision de son statut. Dès qu’il y a accord, ces manifestations n’ont plus lieu d’être.

La notion très importante est donc que la hiérarchie réside plus dans la coopération (par le chien) que dans la contrainte (par le maître).

De là, on voit immédiatement que l’attitude des maîtres qui multiplient les interdits aléatoires et deviennent « physiques » pour affirmer leur autorité sur leur chien est totalement en dehors des codes de vie du chien. Le chien ainsi traité n’aura pas de respect, mais sera perturbé et anxieux. Il se sentira alors en droit de répondre par des comportements menaçants à ce qui est pour lui une manifestation de défi.

De même, ne pas être sûr de la compétence d’un maître fluctuant, qui n’assume pas sa position et laisse au chien trop de latitude, est une situation très déstabilisante.

En effet, la hiérarchie de la meute n’est pas immuable, et est renégociée à chaque fois qu’il en est besoin, c’est à dire lorsqu’un individu estime sa position injustifié (l’une des exemples est la puberté d’un individu).

Ce qui explique le désarroi que connaissent certains maîtres, dont le chien change de comportement vers 18 mois. Le chien n’est pas fou, pas méchant, il fait juste une crise d’adolescence, et il convient alors de rester ferme, sans agressivité, éventuellement de modifier les privilèges du jeune adulte vis a vis des autres chiens de la maisonnée, tout en multipliant les occasions où le jeune adulte va trouver une gratification à obéir de bon cœur à tous les humains.

Un autre point où l’erreur humaine est hélas fréquente : Il n’existe pas d’ex-æquo. Vouloir traiter deux chiens exactement de la même façon « pour qu’il n’y ait pas de jaloux » est juste le meilleur moyen d’avoir deux chiens malheureux, qui vont être forcés de se défier constamment pour s’évaluer. Il est normal, dans le code des chiens, que le plus fort soit nourri en premier, caressé en premier , qu’il s’approprie les jouets ou friandises des autres. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser, favoriser le moins fort ne rétablit pas un équilibre, mais génère de l’inconfort pour le faible, et de la frustration pour le fort. Le conflit devient inévitable.

Il serait d’ailleurs intéressant de nous interroger, nous-même, sur notre propre façon de vivre les notions de hiérarchie et d’autorité. Il est tellement plus facile de coopérer avec un supérieur compétent et valorisant, alors que le « petit chef » éveille en nous frustration et agressivité !


SOURCE : Joelle caverivière. Comportementaliste

Le chien et l'homme


Une étude présentée au dernier congrès de l’American Heart Association vient démontrer que la présence d’un chien auprès des malades permettait de diminuer chez eux le stress et la tension artérielle.

Afin de d’étudier les éventuels bienfaits d’une thérapie assistée par animal (Animal Assisted Therapy), une équipe de l’UCLA Medical Center de Los Angeles a rassemblé 76 patients hospitalisés pour troubles cardiaques.

Ces patients ont été répartis en 3 groupes : le premier groupe a reçu la visite d’un volontaire accompagné d’un chien, le second la visite d’un volontaire, le dernier aucune visite. Chaque visite durait 12 minutes. L’activité cardiaque des patients a été mesurée avant, durant et après la visite, tout comme le taux d’épinephrine (hormone du stress) et de norepinephrine. Un test d’anxiété a également été pratiqué, selon l’échelle de Spielberger.

Résultats :
- le taux d’anxiété a diminué de 24% chez les patients ayant reçu la visite d’un chien,
- et de 10% chez les patients du groupe 2.
- - Aucune amélioration cependant dans le groupe sans visite.

Concernant le taux d’epinéphrine:
- une diminution de 17% fut enregistrée dans le groupe 1 « avec chien »,
- une diminution de 2 % dans le groupe 2 ;
- le taux a en revanche augmenté de 7% dans le groupe 3.

La pression artérielle avait quant à elle:
- diminué de 10% à la fin de la visite dans le groupe 1 ;
- augmenté de 3% dans le groupe 2,
- et de 5% dans le groupe 3.

La présence d’un chien aurait donc un réel effet sur la santé des patients. "Cette étude démontre que la compagnie d’un chien, même durant une courte durée, a de réels bénéfices physiologique et psychologiques chez les patients" souligne Kathie Cole, coordinatrice de l’étude.

Le chien serait donc vraiment l’ami de l’homme…

Source de diffusion française: http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/n267/news/le-chien-veritable-reconfort.html

Le chien et l'homme

Le chien et l'homme


Les premiers mois

Les premiers mois de la vie d’un chiot sont décisifs pour son avenir. Quelques mois qui correspondent à plusieurs années de la vie de l’homme. Mais tout va si vite dans l’univers du chien... Il est essentiel que l’éleveur soit au fait des grandes étapes du développement psychomoteur du chiot qui serviront de cadre précis à des observations plus minutieuses telles qu’elles viennent lorsque, à force de soins attentifs, on arrive à se mettre littéralement « dans la peau » de ces jeunes vies.

Se mettre dans la peau d’un chiot, imaginer ce qui peut se passer dans leur tête, voilà ce que va essayer de faire Joseph Ortéga, notre spécialiste du comportement canin. Non sans avoir rassemblé une masse d’informations scientifiques qui sont une base solide à son propos.

Savoir ce qu’a vécu un chiot alors qu’on vient de l’acquérir à deux ou trois mois, c’est aussi très important à savoir pour tous les amis des chiens.

Qu’a-t-il appris, que peut-il comprendre ?

La vie du chiot ne commence pas au moment - vers quinze jours - où il ouvre des yeux bleu foncé, au regard incertain sur un monde encore flou. Deux semaines d’une vie qui n’est pas que végétative, mais déjà riche de sensations et de découvertes. Et au, delà même de la naissance, on sait de mieux en mieux que le chiot est sensible à l’environnement, directement on par l’intermédiaire de sa mère avec laquelle il vit sur le même rythme.

Avant donc de nous faire vivre les premières semaines de la vie d’un chiot. Joseph Ortéga fait la lumière sur la période la moins connue : du ventre de la mère à la naissance.

Il a brusquement pris conscience qu’il existait, pas de sensation de corps, de pattes ou de queue, cette forme inconnue qui est lui-même flotte, flotte dans une bulle transparente faite de membranes amniotiques. Dans ce liquide tiède et riche d’une foule d’éléments nutritifs (sels minéraux, enzymes, vitamines, oligo-éléments, acides aminés, facteurs de croissance), il peut avaler et répéter, absorbant les calories. Il se sent merveilleusement bien, sans compter ce prolongement de soi-même que constitue le cordon ombilical, par lequel le sang de sa mère apporte eau, sels minéraux, vitamines, anticorps, hormones, glucides, lipides, protides...

La sensation d’un agrandissement dans d’autres directions, sous la forme des pattes : il peut se mouvoir dans l’espace liquide, pour se redresser à chaque changement de position de la bulle dans laquelle il est situé. Tension musculaire, recherche d’équilibre, tout cela devient bientôt assez aisé à effectuer, grâce à la maturation neuromusculaire et aux canaux semi-circulaires de l’oreille qui lui signalent une mauvaise position.

Des sons lui parviennent de l’extérieur sous la forme d’ondes. C’est ainsi qu’il se surprend un jour à écouter et comprendre les aboiements de sa mère ; sa mère comme une seconde bulle qui lui envoie les éléments de la vie par le cordon.

Maintenant, il prend des formes avec sa grosse tête et sa petite queue. Il s’intéresse de plus en plus à ce qui se passe à l’extérieur. C’est ainsi qu’il est surpris par les coups de feu, les sonnettes électriques. Les aboiements nerveux de sa mère qui le réveillent en sursaut. Il aime bien, par contre, la voix grave et douce du maître lorsqu’il parle tout en caressant la bulle extérieure qu’est le ventre de sa mère. Chaque pression de la main de l’homme lui procure un immense plaisir en le ballottant gentiment dans sa poche jusqu’à ce qu’il s’endorme. Il adore écouter la musique douce, dont les ondes apaisent ses angoisses du monde extérieur, et lorsque sa maman est calme et détendue, il l’est aussi. Si elle est effrayée, brutalisée, aussitôt des messages de peur lui parviennent el son petit cœur s’accélère an rythme de celui de sa mère ; il se recroqueville, crie, se contorsionne : il a mal partout dans ses muscles et dans sa tête.

À chaque instant, il s’ajuste à la neurophysiologie de sa mère et vit au même rythme qu’elle, avec, en plus, sa propre sensibilité à l’écoute du monde extérieur. La chaleur ou le froid, les compressions et les caresses ou les coups, les sons, les vibrations de toute sorte, la lumière trop vive, qui lui fait détourner la tête malgré ses paupières closes...

S’il avait à choisir, il réclamerait les caresses sur le ventre de sa mère, qui lui font accélérer son rythme cardiaque et augmenter le taux d’oxygène dans le sang, diminuer ses inquiétudes et le rendent plus fort pour affronter les excitations du monde extérieur. Depuis qu’il a pris du poids et qu’il occupe presque complètement sa bulle, il sait qu’il n’est pas seul dans le ventre de sa mère, et il a ressenti des coups de pattes de ses frères et sœurs, qui se trouvent autour de lui. Il a de plus en plus de mal à se mouvoir dans son petit univers, et il bouge de plus en plus pour tenter de se dégager de cette prison, tout en restant très attentif aux stimulations qui lui viennent de l’extérieur.

La naissance

Tout se contracte maintenant. Il subit un vrai massage sur tout le corps et il se réveille en sursaut pour être prêt à s’adapter aux circonstances. Sous l’influence des hormones hypophysaires, l’utérus de sa mère se convulse comme un véritable muscle puissant qu’il est.
Il ressent un craquement qui résonne dans sa tête et il sent le liquide qui l’entourait partir ; il glisse à sa suite, immédiatement enfermé par quelque chose d’humide, de chaud, de vivant. Il est alors dans un tunnel rigide où les os de son crâne, qui ne sont pas calcifiés, soudés, s’écrasent d’une manière élastique, prenant la forme du conduit. Par secousses, il se sent descendre, aspiré par le vide : tout son corps est comprimé, écrasé. Soudain, il tombe dans un autre univers, dans une bulle immense sans limite. Son thorax peut se dilater en aspirant quelque chose de léger et d’impalpable : l’air. Ses poumons se gorgent, pour la première fois, de ce nouvel élément vital, pendant que la langue chaude et douce de sa mère le débarrasse des mucosités qui encombrent son nez, et sa gueule. Les alvéoles pulmonaires, constituées de milliers de petits sacs, peuvent se remplir d’air, déclenchant la pompe de son cœur qui reçoit l’oxygène, cependant qu’une valve sépare le sang oxygéné du sang contenant le gaz carbonique. Pendant ce temps, maman s’est occupé de lui. Le nez froncé, les incisives découvertes, elle a léché, léché doucement et attiré dans sa gueule le sac amniotique, puis coupe net le cordon ombilical à la bonne longueur : ce cordon par lequel elle lui donnait de l’oxygène, alors qu’il était dans son ventre. Maintenant, il est capable de respirer tout seul, comme un grand, il peut même se permettre sous la pression de la langue, de pousser un cri. C’est ce même cri que lancent ses frères à leur naissance, qui bloque les instincts cannibales des mères, et il est arrivé que des mères sourdes ou menant au monde des petits qui ne crient pas, dévorent, après le cordon ombilical, l’anse intestinal qui le prolonge, jusqu’à éviscération...

Quel plaisir d’être caressé, massé sur tout le corps par la langue chaude qui aide ainsi à démarrer la fonction des poumons et à en coordonner les mouvements respiratoires, à évacuer l’intestin et à vider la vessie. C’est par elle également que sa mère s’imprègne de l’odeur caractéristique de chaque chiot, déclenchant les réflexes spécifiques pour le toilettage et les soins. Ces caresses sont indispensables pour la stimulation du métabolisme cérébral, elles lui permettent, ainsi qu’à ses frères et sœurs, d’avoir un développement plus rapide avec des facultés d’apprentissage très précoces.

Ses paupières sont fermées, mais il est tout de même sensible à la lumière vive.

Ses oreilles sont collées sur ses conduits auditifs et il n’entend que de vagues bourdonnements, sauf en cas de sons aigus, tout en étant capable de discerner les nuances dans l’intensité des ondes acoustiques.

Son nez, par contre, marche très bien et il sait déjà par cœur l’odeur de la langue de sa mère, ainsi que du poil chaud de son ventre, avec ses merveilleuses tétines (qui donnent un liquide sucré et parfumé) qu’il a vite appris à saisir entre la langue et le palais dans sa gueule pour aspirer. Ses premières aspirations lui ont offert du colostrum, qui est un lait très riche contenant des anticorps le protégeant des maladies. En attendant, il a provoqué chez lui une diarrhée laxative qui a nettoyé son appareil digestif du méconium.

Toujours dépendant de sa mère, il va néanmoins vivre sa propre vie.

Avant la naissance

On sait que la période de grossesse chez la chienne dure environ 63 jours.

Le milieu extérieur et les expériences vécues par la mère pendant cette période peuvent influencer le caractère des futurs chiots qui ne sont encore qu’au stade embryonnaire. Si la mère est victime d’un stress important, les fœtus le ressentent et peuvent en demeurer affectés toute leur vie. Ce message passe évidemment de manière chimique car il est hormonal par le cordon ombilical. Plus tard ces chiots seront toujours plus timides et plus émotifs, même si, à la naissance, on les fait élever par une autre mère qui n’a jamais eu de problème. Pour une chienne de travail on pourra la laisser poursuivre ses activités, du moins pendant le premier mois de gestation, cela ne peut être que bénéfique pour les chiots qui sont déjà baignés par les stimulations auxquelles ils seront confrontés plus tard.

On peut dire que les chiots vivent dans un univers aqueux liquide, qui permet d’amortir les chocs et d’atténuer les bruits extérieurs, mais qui ne les empêchent pas de ressentir déjà des émotions. La communication physiologique passe par le placenta qui sélectionne et filtre les éléments nécessaires à la nutrition et à la croissance.

La communication physique extrême peut être représentée par les caresses que fait le maître sur le ventre de la mère.

La communication par sympathie, ce sont les émotions qui sont communiquées aux fœtus.


SOURCE : Joseph ORTEGA, partenaire de mon-chiot.com

Le chien et l'homme


C'est quoi un chien !
La race Pitbull (en autant qu'elle existe officiellement), lorsqu'elle est sélectionnée pour la compagnie et non pour les combats de chiens, n'est pas plus agressive ni perverse que les Dobermans, Malamutes, Bouledogue ou autre.

Toute population humaine ou canine a malheureusement sa part d'asociaux, de brutes et de déficients mentaux. S'il existe, par contre, un véritable problème, c'est sûrement au niveau du choix et du mode d'emploi canin. Beaucoup de maîtres se procurent des bêtes absolument pas faites pour eux et ne correspondant pas à leurs réels besoins.

Si le chien a si bien su s'adapter socialement à nos mœurs, il le doit aussi surprenant que ça paraisse, au fait d'être avant tout un loup vivant dans une meute: la nôtre. La société des loups est très évoluée et très proche de nous, avec un chef de clan bien sûr, mais aussi une répartition des tâches et un sens de l'entraide extrêmement développé: gare à qui s'avisera de toucher au plus petit des siens.

Loin d'être bêtement féroce et anarchique, les loups respectent une hiérarchie et une organisation sociale très stricte. S'il existe une forte compétition entre les individus, règne aussi une étroite et totale collaboration pour défendre la tribu, l'approvisionner en nourriture, ou soigner les tout-petits. Ainsi, certains adultes, même s'ils ne sont pas les parents des louveteaux, les "baby-sitting" et les nourrissent. En fait, il existe peu de conflits à l'intérieur même du clan, sauf pour les "élections à la chefferie". Notre chien, issu de cette société, demeure imprégné de ces principes.

Les sens chez le chien
L'ouïe:
Le chien entend 4 fois mieux que l'homme. Il peut entendre le bruit causé par la chute d'une petite bille jusqu'à une distance de 22 mètres. Il perçoit aussi des sons qu'il nous est impossible d'entendre, particulièrement les sons très aigus; c'est la base de la pratique de l'emploi des sifflets ultrasons dont se servent certains éleveurs, ou encore de certaines chaînes spéciales conçues aux mêmes fins.

Chez l'humain, notre pavillon d'oreille est fixe; chez le chien il est mobile ce qui lui permet de localiser avec encore plus de précision la provenance des sons.

La vue:
La vision du chien est plutôt pauvre comparée à ses autres sens et ce, tout particulièrement à faible distance. L'adaptation est aussi difficile et lente quand il s'agit de passer d'un objet éloigné à un objet rapproché. Cependant la vision périphérique du chien est 10 fois plus sensibles que la nôtre.

Les couleurs ne sont pas des stimuli très efficaces chez le chien. Son monde est connu pour être plutôt grisonnant bien qu'il puisse distinguer les nuances entre les différentes teintes de gris. Ce serait donc complètement inutile de vouloir utiliser des stimulations visuelles pour parfaire leur entraînement.

L'odorat:
Il s'agit sans doute du sens le plus développé chez le chien. Son efficacité olfactive est entre 10,000 fois et 20,000 fois meilleure que celle de l'Homme. C'est l'odeur d'un plat de nourriture qui attirera le chien et il est capable de faire la différence entre deux odeurs, même très rapprochées: un médicament dissimulé dans sa nourriture sera facilement repéré.

Il semble que cette amplitude des phénomènes sensoriels liés à l'odorat soient en relation avec un organe que possède et le chien et le chat: l'organe voméronasal (ou de Jacobson) et qui est situé derrière les incisives supérieures et relié à la muqueuse du nez par deux petits canaux. Quand une odeur est perçue, elle serait amplifiée par cet organe.

L'odorat est encore à la base du comportement sexuel du chien qui peut être stimulé par les odeurs que dégage la chienne en rut. Ces odeurs prennent alors le nom de "phéromones" et il semble que l'importance qu'on accorde à ces phéromones puisse devenir encore plus grande puisqu'on commence à croire que la capacité du chien à détecter les humeurs et les émotions des humains puisse aussi être liée à la production de ces phéromones chez nous.

L'odorat est un sens que l'Homme a su exploiter dans sa relation avec le chien:
détection de drogues, recherche d'enfants disparus, détection des fuites de gaz, etc.

Le toucher:
C'est un sens limité chez le chien, mais fort utile dans le dressage canin puisque l'animal peut aisément percevoir la différence entre une caresse et une correction. Une caresse sera une importante et puissante récompense suite à une bonne action. Dans l'entraînement d'un chien, il faut éviter de trop le toucher car la névrose peut facilement suivre. Un chien dont les tendances dominantes n'auront pas été canalisées peut encore fort mal réagir à une caresse sur la tête: il peut interpréter cette action comme une agression. Dans une meute, les loups dominants utilisent le toucher pour établir et maintenir leur supériorité.

Le chien peut percevoir le froid, le chaud, les sensations douloureuses, mais de façon plus limitée que l'Homme, ses terminaisons nerveuses étant moins bien perfectionnées.

Le goût:
Les chiens sont capables de percevoir des différences de saveur mais le goût d'une nourriture ne tient que très peu à la saveur puisque c'est d'abord son odeur et sa texture qui entrent en ligne de compte.. Chez l'Homme c'est un phénomène contraire qui se produit dans l'évaluation d'un aliment: la saveur d'abord, ensuite sa texture et finalement son odeur (certains fromages le prouvent).

Les autres sens:
D'autres sens encore permettent au chien de percevoir et de communiquer avec le monde: le sens de l'équilibre qui est légèrement supérieur à celui de l'homme. Il a aussi une certaine notion du temps qui passe (il peut même devenir une véritable horloge biologique). De plus son sens de la direction est infiniment plus développé que celui de l'Homme: sinon comment expliquer les histoires de retour d'un chien à son foyer parfois situé à des milliers de kilomètres?

Plusieurs théories, toutes plus intéressantes les unes que les autres, ont été émises sur ce sujet. Certains chercheurs relient cette incroyable habileté à se "retrouver" à la perception d'angles solaires précis. D'autres tentent d'expliquer ces phénomènes par une possible détection électromagnétique et d'autres finalement à la perception très aiguë de l'odeur territoriale.

Le sommeil chez le chien
Un chien dort la nuit et souvent aussi dans la journée. Il a la faculté d'avoir un sommeil léger durant la journée. Il ouvre souvent un œil pour voir ce qui se passe près de lui. La nuit, il dort comme les humains, profondément.

Certains chiens ronflent, d'autres rêvent tout haut en grognant. Le chien a aussi la faculté de se réveiller aux moindres bruits légers et de réagir très vite. Un chien nerveux sursaute parfois en dormant.

Un chien ne peut pas se passer de sommeil. Des tests ont été faits: les chercheurs ont privé le chien de sommeil pendant un mois et la malheureuse bête en est morte. (Sur ce point je me passerai de commentaires. C'était à mon avis une expérience bête et inutile! A quoi et à qui ça peut servir de savoir combien de temps un chien pourra survivre sans sommeil ????)

On a tous remarqué que le chien tourne en rond avant de se coucher. On trouve souvent ça un peu fou parce qu'on juge ce comportement avec nos yeux d'humains. Le chien est un être d'instinct et, son instinct ancestral, celui des chiens sauvages lui dit de le faire. En effet, les ancêtres du chien tournaient en rond sur eux-mêmes pour aplatir l'herbe afin de se faire un lit douillet. De nos jours, sauvages ou non, nos petits amis tournent toujours en rond, bien que ceux qui couchent sur le plancher de nos maisons, sur nos tapis ou dans notre lit n'auraient pas besoin de le faire.

Dans un autre ordre d'idée, c'est aussi par instinct ancestral que les chiens enfouissent leurs os dans la terre ou dans la neige: c'est leur façon de prévenir les jours difficiles ou sans nourriture.


Le chien et l'homme


Pendant longtemps, on a cru que les chiens voyaient le monde en noir et blanc. Après des années d'études et de tests, on sait maintenant que nos compagnons à quatre pattes voient, eux aussi, le monde en couleurs. Cependant, ils ne perçoivent pas le rouge. Comme s'ils étaient daltoniens, leur palette de couleurs tourne surtout autour du bleu et du vert.

Si leur vision des couleurs est limitée comparée à la nôtre, ils ont d'autres atouts. Les rétines des chiens comptent beaucoup plus de bâtonnets, ces cellules sensibles à la lumière, que de cônes, les cellules qui détectent les couleurs. Ils possèdent également une membrane réflectrice derrière la rétine. Leurs yeux peuvent ainsi capter la moindre parcelle de lumière, ce qui leur donnent une excellente vision nocturne. (C'est cette membrane réflechissante qui donne l'impression que leurs yeux brillent dans le noir.)

Autre particularité : les chiens sont un peu presbytes.
Ils ont une excellente perception du mouvement, même à grande distance, mais ils ne voient pas très bien de près. Par exemple, un chien de berger peut voir à 1,5 km un signe de la main de son maître, mais sa vision est floue à 25 cm.

D'autres mécanismes tactiles, comme les moustaches (vibrisses), leur permettent de se repérer dans l'espace en détectant les mouvements de l'air et les vibrations.

SOURCE : French Toutou


Le chien et l'homme


Comment c'est d'être un chien?

Est-ce que les animaux ont des vies riches en émotions?
Est-ce qu'ils éprouvent de la tristesse et de la joie?

Pour les personnes qui passent la majeure partie de leurs temps avec des animaux, ce sont pour eux probablement des questions qui sont idiotes. Le bon sens laisse croire que nos compagnons à quatre pattes éprouvent bonheur, tristesse, colère, jalousie et chagrin. Leur comportement semble évident. Mais parfois le bon sens est difficile à croire lorsque mis en présence avec la science. La science regarde et cherche à observer un comportement qui se répète et qui peut être commander sous des conditions contrôlés. Les émotions sont souvent subtiles, floues et subjectives et ne sont pas nécessairement répétables. Les anecdotes mettant en évidences leurs émotions ne sont malheureusement pas concluante pour faire la lumière sur cette question.

Pendant des siècles, la vie intérieure des animaux a été ignorée parce que nous avons supposé que les animaux étaient des automates—des machines biologiques sujettes à des désirs ardents, des instincts et des montée d' hormones. Ils ne faisaient que répondre à des stimulus mécaniques auxquels il étaient confrontés et n'avait pas d'activité émotive. Et de plus, nous pensions, qu'ils n'étaient seulement que des animaux.

En 1872, Charles Darwin—déjà célèbre pour son livre sur L'Origine des espèce a publié un autre livre qui s'appelait L' Expression des Émotions chez homme et les Animaux. Ce fût un succès immédiat, il a cherché à répondre à certaine question tels: Pourquoi est-ce que les chiens remuent leurs queues? Pourquoi est-ce que les chats ronronnent? Et pourquoi est-ce que les êtres humains rougissent? Darwin était très intéressé dans la continuité de l'évolution et en est venu à la conclusion que "les animaux inférieurs, comme l'homme, ressentent et manifestement du plaisir, de la souffrance ainsi que bonheur et misère". Darwin croyait que, "parmi les différentes espèces, les différences ne sont que des dégradés de gris et ton de gris . Ce qui ne signifi pas une nouvelles espèce. Après tout, nous partageons presque 99 pour cent de notre bagage génétique avec notre parent biologique le plus proche, le chimpanzé. Serait-il donc possible, alors, que si nous avons tant en commun, nous ayons des émotions et les autres créatures pas? Les chercheurs ne le croient pas.

Comment savoir si les animaux éprouvent des émotions?

Comme chez les humains, les animaux ont des comportement reconnaissable lorsqu'ils sentent et exprime bonheur, chagrin ou colère. De plus, l'étude neurobiologique révèle que différentes espèces d'animaux ont la même structure et agent chimiques et transporte l'information de la même façon Par exemple, un chien qui semble heureux— si vous observez les mêmes choses qui se passent dans le cerveau de ce chien que ce qui se passe dans les cerveaux d'autres animaux (y compris êtres humains) qui eux aussi paraissent heureux, il devient raisonnable de supposer que les animaux éprouvent aussi des émotions.

Mais il est important d'étudier les animaux dans leurs propres environnements et sur leurs propres langages. La joie chez les êtres humains ne s'exprime pas de la même façon que la joie chez les chiens ou les loups, parce que tous les animaux, comme tous les êtres humains, font l'expérience de leurs émotions de façon différentes.

Aujourd'hui beaucoup de scientifiques acceptent que les animaux non-humains éprouvent en effet, des émotions. Les évidences augmente aussi chez les oiseaux, reptiles et les expérience chez les poissons porte à croire que eux aussi un genre d'activité émotive. L'étude des émotions animales est devenue un passe temps excitant qui saura compenser rapidement le temps perdu. Au cours des 10 années dernières, nous avons appris probablement autant que nous l'avons fait dans les 100 années précédentes.


Source : Daniel Ratté c.c

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La perte des poils est normale chez les canidés sauvages comme le loup, la mère tapisse le nid des poils qui tombent de ses flancs, de ses cuisses, de son dos.

Ce phénomène est nommé "effluvium", il revient chez les chiennes domestiques de temps en temps, comme la régurgitation au moment du sevrage. Il faudra attendre quelques semaines après la naissance des chiots pour qu'il repoussent...

Sources : Joseph Ortega


Le chien et l'homme

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Il suffit de placer un de ses excréments dans le trou et de le recouvrir.

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Les chiens lèchent pour beaucoup de raisons. Lécher est tout d’abord un signe de soumission, qui permet de démontrer au membre supérieur dominant de la meute que le sujet est soumis à son autorité. Les chiots lèchent aussi pour solliciter de la nourriture solide de leurs mères quand ils sont sevrés, ainsi un jeune chien peut lécher pour demander son dîner. Quelques chiens lèchent comme remplacement pour leur habitude de léchage entre chiot. Ils ont été entraînés pour ne pas mettre leurs dents sur les gens, alors ils lèchent pour occuper leurs gueules. Lécher peut aussi être un signe d'affection, une façon utilisée par votre chien pour vous démontrer son affection lorsqu'il passe son temps répandu sur le sofa entrelacé avec vous. Mais il peut tout aussi bien aimer le goût de votre savon corporel!

Bien qu'inoffensive comme habitude cela pourrait pourtant causer un problème si cela devient excessif. Quelquefois les chiens peuvent lécher par compulsion ou comme réponse à l'ennui. Les chiens obsédés qui se lèchent sans arrêt peuvent lécher leur fourrure jusqu'à la peau et se blesser. C'est un problème d'habitude qui peut exiger l'intervention d'un vétérinaire ou spécialiste en comportement. Votre chien peut aussi se lécher parce qu’il a mal quelque part. Dans ce cas le léchage sera plus spécifique. Si vous êtes inquiet au sujet du léchage excessif de votre chien, consultez votre vétérinaire ou un spécialiste en comportement.

SOURCE : Daniel Ratté c.c - www.dogstory.net/

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Votre chien et votre chat, tout comme vous, sont amateurs de musique. L'idée a été inspirée par des recherches menées à l'université de Belfast sur les effets sur 50 chiens de différents types de musique.

Il s'avère qu'une musique douce et relaxante est bénéfique pour nos amis animaux, sachant qu'ils sont sensibles à une gamme de fréquences sonores plus variées et plus larges que l'oreille de l'homme.

La musique a des effets thérapeutiques reconnus sur nos compagnons à quatre pattes, elle leur procure un environnement sécurisant et apaisant, même en votre absence.

Les vétérinaires confirment que presque tous les animaux laissés seuls pendant une longue période préfèrent des mélodies apaisantes plutôt que du silence.

D’ailleurs, selon un sondage effectué en 1998 par le American Animal Hospital Association (AAHA), 53 % des propriétaires d’animaux domestiques au Canada et aux États-Unis laissent de la musique à leurs animaux lorsqu’ils quittent la maison pour le travail.

Les vétérinaires sont d’accord avec les pros de la musique. Qui plus est, ils expliquent que la musique peut aider à calmer les animaux qui souffrent d’anxiété ou de dépression causée par la séparation.

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Que vous pensiez offrir un chiot, un chaton, un adulte de l’une ou l’autre de ces 2 espèces, ou bien un autre petit animal, ce geste d’amour doit être organisé pour le bien- être de celui qui va le recevoir enfant ou adulte, autant que pour celui de son petit compagnon.

….Noël 1984 en Amérique, le père de Billy lui offre en cadeau un adorable et gentil Mogwaï nommé Gizmo. Le jeune garçon doit respecter trois règles de vie pour que l’étonnant animal reste en vie et n’engendre aucun problème. Bien sûr la négligence de Billy qui ne respecte pas les consignes, produit les conséquences que nous avons vues dans « les Gremlins » !

Ce film, conte fantastico-comique pour enfants illustre bien les suites que peuvent produire un tel cadeau…

Si comme dans le film vous prévoyez un chiot ou un chaton en cadeau pour un enfant, cette arrivée dans la famille doit être bien organisée.

La « petite boule de poils » que vous déciderez d’offrir à votre bambin qui l’a tant attendue n’est pas une peluche, et c’est tout de suite que vous devrez initier chez l’enfant le respect du petit animal.

En débarquant dans un monde qui lui est étranger, le chiot ou le chaton aura peut-être peur et besoin de se familiariser calmement avec sa nouvelle vie ; vous devrez donc pour son bon équilibre, le laisser arriver en évitant trop d’effusions bruyantes.
C’est mieux si les grands-parents, les voisins et les petits amis ne sont pas là le premier jour ! Tout le monde aura la possibilité de le voir et le câliner plus tard et des années durant !

Et bien sûr, il vous incombera entièrement de vous occuper du petit animal, parce que cette responsabilité ne peut pas être confiée à un enfant, même si selon son âge il peut aider parfois à quelques tâches. Quant aux jeux que vous déciderez de faire partager aux enfants avec le chiot ou le chaton, ils devront se dérouler en votre présence et sous votre contrôle, toujours en vue de développer chez chacun le respect de l’autre.

Votre mamy ou votre papy est resté seul depuis la mort de son conjoint, et vous pensez qu’un petit compagnon pourrait l’aider dans sa solitude.

Mais êtes-vous sûr que votre mamy souhaite prendre encore en charge un animal, même si elle en a déjà eu un ?

Quelle personne seule, âgée ou non, malade, dépressive ou convalescente n’a pas vu son entourage familial ou amical se poser la question de savoir si un petit animal ne serait pas un secours dans l’épreuve qu’elle traverse ? Même chose pour celui ou celle qui vient de perdre son animal chéri.

La personne dépressive, ou sortant de dépression ou de maladie grave et qui vous semble ne plus bien avoir goût à la vie, n’a peut-être pas encore la force d’envisager de s’occuper d’un animal et d’en assumer les contraintes inévitables.

Il faudra le nourrir, assurer son hygiène, sa santé, si c’est un chiot l’éduquer, le sortir… ce sont des frais, des obligations, des soucis qu’elle n’a peut être plus (ou pas encore) envie de supporter.

Offrir un animal, c’est « donner la vie » à peu de frais car la loi fait peu de cas du droit des animaux. Pourtant voici bien un acte qui mérite réflexion car trop souvent confondu avec « une bonne action ».

« Oh comme il est mignon et attendrissant ! Il paraît si triste derrière la vitrine de l’animalerie ! » Il est très courant d’offrir aux autres ce que l’on aimerait soi-même se voir offrir.

Mais parce que c’est l’équilibre psychique et physique de l’animal (l’un n’allant pas sans l’autre) qui en dépend, le chien ou le chat offert doit être désiré par la personne qui va l’accueillir.


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Pourquoi mon chien lève-t-il la patte?

Cette position permet à l'animal de déposer de nombreux jets d'urine afin de marquer son territoire ou son passage. Les innombrables messages contenus dans cette urine ( sexe, age, disposition du chien...) se trouvent ainsi à la hauteur du museau des autres chiens du quartier, donc plus faciles à lire.


Pourquoi mon chien fait-il des trous?

Ce réflexe hérité des canidés sauvages, qui enterrent leurs proies afin de les conserver et de les soustraire aux charognards, est particulièrement développé chez certaines races comme les terriers sélectionnés depuis des siècles sur leur capacité à ...creuser!


Pourquoi mon chien mange-t-il de l'herbe?

Outre quelques nutriments qu'il peut absorber de cette façon, l'herbe sert essentiellement de "vomitif" à un animal ayant un petit embarras gastrique.


Pourquoi mon chien grogne-t-il après certaines personnes?

Plusieurs solutions sont envisageables:-1-Le chien associe la personne ou un accessoire qu'elle porte ( casquette, lunettes, parapluie, sacoche...) à un mauvais souvenir.-2-Le chien perçoit chez l'individu des odeurs caractéristiques de l'agressivité ou de la peur ( totalement impossibles à détecter par un nez humain) qui lui rappellent celles dégagées par une proie ou un prédateur.


Pourquoi mon chien aboie lorsque le téléphone sonne ?

Mon chien aboie de façon très désagréable dès que le téléphone sonne. J'ai essayé de le punir, rien n'y fait. Comment parvenir à faire cesser ce comportement ?

Votre chien réagit en fait au comportement du maître.

Une mauvaise habitude s'est constituée à partir de vos réactions à la sonnerie du téléphone. Si vous courez, votre précipitation engendre l'excitabilité de votre chien qui s'exprime par des aboiements.

Pour faire disparaître ce conditionnement qui s'est mis en place au fil des jours il faut d'une part, tenter de changer la sonnerie du téléphone ce qui est possible sur la plupart des appareils, d'autre part que vous appreniez à contrôler votre attitude en vous rendant calmement vers le téléphone, la personne qui vous appelle peut bien attendre quelques secondes que vous décrochiez le combiné.

Vous pouvez même agrémenter votre déplacement vers le téléphone d'une croquette offerte au chien, ainsi vous associez la sonnerie avec quelque chose d'agréable.


Pourquoi tourner en rond pour se coucher ?

Dans la nature cela permet de tasser l’herbe et de vérifier qu’elle ne contient pas de danger (serpent, scorpion), nos frères sauvages qui vivent dans la grand nord évite ainsi la déperdition de chaleur. C’est un instinct qui ne nous sert plus à rien dans les appartements mais qui est toujours en nous

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D'abord, épongez ce que vous pouvez avec de l'essuie-tout. Ensuite, avec de l'eau chaude et savonneuse, et un chiffon propre, nettoyez, puis rincez avec de l'eau claire. Mélangez ensuite dans un seau, 1/3 de vinaigre blanc et 2/3 d'eau, puis rincez à nouveau. Une fois que les tâches sont totalement sèches (comptez 24h), arrosez le tapis avec du bicarbonate de soude.

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Enveloppez un réveil à tic tac dans une serviette.
Le tic tac régulier réconfortera votre petit compagnon sans que vous ayiez besoin de veiller auprès de lui.

Vous pouvez également remplir une bouillotte d'eau chaude dans une couverture mince et de la placer près du chiot.
Votre chiot se couchera sur la couverture chaude et sera réconforté par la chaleur.

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AFFIXE : Nom de l'élevage apposé à celui du chien. Il ne peut être mentionné qu'après accord de la Société Centrale Canine. Il est considéré comme une marque déposée.

AMBLE : Mode de déplacement de certains quadrupèdes (chameau,...) qui consiste à lever en même temps les deux pattes du même côté.

ANORCHIDIE : Chez le mâle, absence totale de testicules.

BT : Brevet d'aptitude au travail

C.A.C.I.B. : Certificat d'Aptitude au Championnat International de Beauté.

C.A.C.I.T. : Certificat d'aptitude au Championnat International de Travail.

C.A.C.S. : Certificat d'Aptitude de Conformité au Standard

C.A.C.T. : Certificat d'aptitude au Championnat de Travail.

CAMPAGNE : Reprend les techniques de base du ring. S'y adjoignent du rapport d'objets à l'eau, du pistage de haute difficulté. L'effet de surprise, l'ordre des exercices et la configuration du terrain sont le plus variable possible. Le campagne, comme son nom l'indique, se déroule en un vaste espace libre. C'est l'épreuve la plus complète du sport canin.

CANICROSS : Equivalent "structuré" du footing ou cross country, accompagné de son chien, tenu en longe spécifique. Les distances peuvent être en spécialité demi-fond ou course de fond (5 km à 25 km environ).

C.H.L.P.R. : Carré. Hépatite. Leptospirose. Parvovirose. Rage (Vaccins).

CONFIRMATION : Examen morphologique au cours duquel un expert-confirmateur vérifie que le chien est conforme au standard, avant de pouvoir être inscrit au LOF. Selon les races, elle peut être réalisée à partir de 10 ou 15 mois. Un chien qui ne répond pas aux exigences du standard de sa race ne pourra jamais être confirmé.

CORNIAUD : Désigne un chien dont aucun des parents n'est de pure race. Par opposition à BATARD : Chien issu par croisement de races indéterminées. Beaucoup de races actuelles trouvent leurs origines dans la "bâtardise" ! Ici, nul propos péjoratif.

C.Q.N. : Certificat de Qualités Naturelles

C.Q.N. : Certificat de Qualités Naturelles

CRYPTORCHIDIE : Chez le mâle, indique qu'un ou deux testicules sont inapparents quoi qu'existants, mais qui n'ont pas terminé leur migration dans les bourses (scrotum). La migration se termine vers l'âge de 4 mois.

DEBOURRAGE : Période préparatoire de dressage.

ETHOLOGIE : Science qui étudie le comportement des espèces animales.

F.C.I. : Fédération Cynologique Internationale. (voir rubrique Organismes)

FICHIER CENTRAL D'IDENTIFICATION : Tenu par la SCC, il comprend tous les chiens tatoués, de race ou non.

HETEROCHROMIE : Chez le chien, yeux de couleurs dissemblables (des yeux vairons sont un cas d'hétérochromie).

LICE : Désigne la femelle du chien destinée à la reproduction

Livres des Origines
- D.H.S.B. : Deutsches Hunde Stamm Buch. Livre allemand des Origines.
- K.C.S.B. : Kennel Club Stud Book (Livre anglais).
- L.O.F. : Livre des Origines Françaises, tenu par la Société Centrale Canine, où seuls les chiens de races sont répertoriés. Il permet la connaissance des origines, des ascendants et descendants de chaque chien.
- L.O.E. : Livre d'Origines de la Société Centrale Royale d'Espagne.
- L.O.I. : Livre des Origines Italien
- L.O.S.H. : Livre des Origines de la Société Royale de Saint-Hubert (Belgique).
- N.H.S.B. : Livre des Origines Hollandais.
- S.H.S.B. : Schweizerisches Hunde Stamm Buch (Suisse).

MONORCHIDIE : Inexistence réelle, chez le mâle, d'un testicule; l'autre peut se trouver dans les bourses (scrotum), l'abdomen ou le canal inguinal (conduit permettant la migration des testicules de l'abdomen vers les bourses).

PROGNATHISME : Du grec pro=avant et gnathôs=mâchoire; d'où la traduction littérale: mâchoire en avant. Lorsque la mâchoire supérieure dépasse la mâchoire inférieure, on dit que le chien est bégu; dans le cas inverse, on dit que le chien est grignard. Dans les deux situations, il s'agit d'une diminution de l'une ou l'autre mâchoire (dégénérescence osseuse) et non d'une augmentation.

RACE : Subdivision de l'espèce canine comprenant des chiens possédant en commun un certain type héréditaire, englobant des caractères morphologiques, psychiques et physiologiques.

ROBE : Ensemble des poils, tant dans la texture et la longueur que dans la couleur.

SLIP : Il s'agit de la feuille de jugement composée d'une liasse de 4 feuillets autocopiants et détachables.

SOLE : Partie cornée de la plante du pied chez les chevaux, mulets, etc... Terme parfois utilisé pour désigner les coussinets, chez le chien.

STANDARD : Ensemble des caractères qui permettent de définir une race.

TAN : Test d'Aptitude Naturelle. Les TAN sont organisés, élaborés, par les clubs et associations de race. Leur but est d'évaluer le comportement des chiens sur la sociabilité, la stabilité, et l'émotivité. Par ce biais, certains clubs visent à maintenir les aptitudes et qualités de travail de leurs chiens.

VAIRON : Cas d'hétérochromie se caractérisant par un manque, un défaut, une absence de Pigmentation de l'iris.

ZAIN : Terme employé pour le cheval et le chien, indiquant que l'animal est d'une couleur unique, sans aucun poil blanc.

Sources : Chiensderace.com


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Vous avez certainement déjà observé votre chien endormi, qui gémit, agite les pattes et semble pris de soubresauts caractéristiques, laissant penser qu’il rêve. Mais à quoi donc Médor peut-il rêver ?

Le sommeil est composé de cycles comprenant deux grands types de phases qui s’enchaînent :
La phase de sommeil profond, appelée aussi sommeil lent (parce que l’activité cérébrale y est calme, avec différents paliers de sommeil profond)
La phase de sommeil paradoxal ou rapide. L’activité électrique que l’on enregistre durant cette phase est très énergique. La dénomination « paradoxal » est utilisée parce que, bien que l’individu dorme, son cerveau présente une vigueur qui ressemble à celle de l’état de veille : c’est le moment du rêve.

Chez le chien les cycles ressemblent beaucoup à ceux de l’Homme, c'est-à-dire qu’ils durent 2 heures en moyenne (avec des variations individuelles pouvant cependant être importantes) avec une période de sommeil profond d’environ 1h30 et une phase de sommeil paradoxal d’environ une demi-heure.

Activité indispensable au bon développement et à la mémorisation

Tout comme pour les humains, le repos des animaux est très important.

L'hormone de croissance est libérée et stimule la synthèse des protéines. En plus de les aider à grandir, l’activité cérébrale que les scientifiques ont enregistrée laisse penser que les chiens semblent revivre en rêve l'activité faite pendant la journée. Il est également constaté que plus l'activité physique de la journée était intense, plus l'animal a besoin de sommeil profond. En effet, c’est cette période qui permet notamment la restauration métabolique. De ce point de vue, il est normal que le vieux chien dorme davantage et ait besoin de plus de temps pour récupérer.

Le sommeil permet aussi de fixer la mémoire. Les animaux apprennent mieux s'ils dorment mieux.

C’est pour cela qu’il est très important de respecter les moments de sommeil et de ne pas réveiller le chien qui dort : contrairement aux apparences, il n’est pas inactif, au contraire !

Sources : Laurence Bruder Sergent,Comportementaliste. Auteur des livres « la cause des chiens » et « mon chien c’est quelqu’un de bien


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Soucieux de la propreté de votre chat, vous lui avez appris dès son plus jeune âge à faire ses besoins dans une litière pour chat. En extérieur aussi, son comportement est hygiénique, en effet, il creuse un trou pour y faire ses besoins qu'il recouvre ensuite. Les chiens n'ont pas ce réflexe, ils abandonnent leurs excréments sur les trottoirs ou dans les espaces verts. En tant que maître responsable et respectueux des passants, c'est à vous de les ramasser. Mais saviez-vous que les excréments de votre animal de compagnie pouvaient se transformer très facilement en compost? ** Dans une démarche écologique et afin de s'épargner les odeurs de déjections canines et félines provenant de la poubelle, des solutions simples existent pour préparer son compost à partir des excréments de votre chien ou de votre chat. Vous trouverez dans cet article une réponse écologique et économique au traitement des déchets animaliers et une alternative saine et naturelle pour faire pousser les fleurs et les légumes de votre jardin.

LES MESURES D'HYGIÈNE ANIMALE À METTRE EN PLACE CHEZ VOUS

L'hygiène animale est un apprentissage, particulièrement chez le chat qui doit apprendre à faire ses besoins dans une litière pour chat et non dans les fleurs ou sur le tapis de la salle de bain. Vous l'avez éduqué et lui avez montré le chemin de son bac à litière en lui faisant comprendre ce qu'il devait y faire. Cet accessoire très hygiénique dégage parfois des odeurs désagréables provenant des déjections de votre chat. Les mêmes odeurs déplaisantes émanent de votre poubelle quand vous venez de changer la litière et de jeter les excréments qu'elle contenait. Alors, pourquoi ne pas vous épargner ces désagréments en vous débarrassant des déjections dans un composteur situé en extérieur ?

Il en est de même pour les crottes de votre chien. Vous les retrouvez dans votre jardin, sur les trottoirs que vous empruntez lors de votre promenade quotidienne ou dans les espaces verts appréciés de votre animal. Habitué à ramasser les dejections canines à l'aide d'une pince ou d'une pelle ramasse crottes spécialement conçues pour une récupération hygiénique des excréments canins, vous les jetez dans votre poubelle directement ou après les avoir placées dans un sachet prévu à cet effet afin de limiter les odeurs. Malgré tout, elles s'échappent et occasionnent des petits désagréments quotidiens. Afin de résoudre ce problème, dans ce cas-là aussi, vous avez la solution de jeter les déjections** dans un composteur placé à l'extérieur de votre maison afin de vous épargner les mauvaises odeurs et d'éliminer de manière économique et hygiénique les crottes de votre chien. Il suffit pour cela de changer vos habitudes en pensant à récupérer les dejections canines ou félines ainsi que certains déchets ménagers afin de les transformer en compost qui viendra nourrir votre sol et servira d'engrais naturel et biologique à vos cultures potagères et à décoratives. Grâce à un peu de bonne volonté, un changement de ses habitudes et un minimum d'investissement, le traitement écologique des déjections animales devient possible**. Une habitude qui vous permet par ailleurs de faire un geste pour l'environnement et des économies : réduction du volume de déchets jetés en sac, engrais gratuit pour vos plantations...

LES VERTUS DES DÉJECTIONS ANIMALES ET LES SOLUTIONS DE TRAITEMENT

Pour obtenir un compost efficace et sain, certaines règles sont à respecter. Il faut impérativement que 4 ingrédients soient réunis pour une décomposition efficace et rapide des éléments jetés dans le composteur : de l'air entrant dans le bac grâce à des ouvertures prévues sur les côtés, de l'humidité et de la chaleur conservés dans le composteur restant continuellement fermé, et de l'azote apporté notamment par les dejections canines et félines. Cependant, cet apport d'azote doit être limité car il freinerait la décomposition organique et serait responsable d'un phénomène de putréfaction causant des odeurs nauséabondes tout en empêchant la formation d'un compost de qualité. Afin de résoudre ce problème et de faciliter la décomposition des matières organiques, l'accélérateur de décomposition CYNELIT doit être obligatoirement ajouté dans votre composteur. C'est grâce à ce produit CYNELIT que le compostage des déjections de nos animaux de compagnie est aujourd'hui possible. En effet, sans cet ingrédient indispensable, la décomposition des déchets animaliers ne serait pas envisageable

** L'activateur de compost CYNELIT permet de rétablir un équilibre entre l'azote et le carbone produits et dégagés par les excréments c'est le seul accélérateur de compost qui favorise le développement des bactéries permettant leur désintégration et qui détruit les organismes microscopiques à l'origine des maladies issues des déjections. Toutes ces actions permettent de produire un compost de qualité et sans odeur. Les déjections de votre chien ou de votre chat ont donc la vertu d'apporter de l'azote à la matière organique mais elle ne doit pas être libérée en quantité trop importante et l'équilibre entre l'azote et le carbone doit impérativement être établi grâce à l'accélérateur de décomposition. Si ces règles simples n'étaient pas respectées, votre compost dégagerait une odeur putride et n'aurait pas une composition saine. C'est la seule contrainte du compostage des déjections animales, elle est peu importante par rapport à tous les avantages que cette pratique écologique compte. Un bon compost restitue la matière organique du sol qu'il vient nourrir, l'enrichit, l'aère et lui permet de mieux retenir l'eau. Tout ceci grâce, en partie, aux déjections de votre animal de compagnie et de quelques efforts largement récompensés !

FABRIQUER DU COMPOST AVEC LES DÉJECTIONS DE VOTRE ANIMAL DE COMPAGNIE

Fabriquer du compost nécessite en premier lieu, l'achat d'un composteur. Les bacs vendus dans le commerce sont conçus selon des critères spécifiques favorisant une décomposition de la matière organique dans les meilleures conditions. Ils se composent ainsi de panneaux aérés, d'un toit conservant la chaleur et l'humidité et d'ouvertures permettant d'y jeter facilement les déchets et de récupérer le compost. Vous trouverez des bacs de différentes tailles (600l ou 900l) et même des kits de fabrication de composteurs de grand volume permettant de jeter jusqu'à 4500 déjections animales. Votre composteur doit être posé sur un terrain plat directement sur la terre, de préférence dans un lieu ensoleillé afin qu'il reçoive un maximum de chaleur favorable à la décomposition. Afin de pouvoir fabriquer un compost sain à partir des excréments de votre chien ou de votre chat, il faut également acheter un accélérateur de décomposition comme expliqué précédemment **. Il sera à ajouter à votre matière organique afin de favoriser la désintégration des déchets animaux et équilibrer les rejets d'azote et de carbone provenant des déjections

Vous trouverez dans cette notice conseils de compostage de nombreux renseignements utiles pour mieux comprendre le compost. Elle établit une liste de tous les déchets que l'on peut jeter dans un composteur. Outre les dejections canines et félines, vous pouvez en effet y mettre de nombreux déchets ménagers tels que de la litière pour chat biodégradable, des poils d'animaux, des cendres, du papier, des feuilles séchées, des coquilles de noix et d'œufs, des filtres de café... Certains déchets sont cependant à proscrire tels que les œufs, les viandes et poissons les huiles, les plantes malsaines... Pendant le processus de décomposition des déchets, votre intervention régulière sera nécessaire pour une désintégration efficace et la formation rapide d'un compost de qualité. Protégez votre composteur de la pluie en vous assurant que le toit est toujours bien fermé car cela pourrait humidifier la matière sèche et ralentir le travail. Par ailleurs, retournez régulièrement les déchets présents dans le composteur et appliquez l'accélérateur de décomposition pour favoriser la décomposition et détruire les mauvaises bactéries. Si vous avez besoin de davantage d'informations et de conseils pour la préparation de votre compost, l'équipe de Polytrans se tient à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.